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DE PLOMB ET DE ZINC.
PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
dans le compartiment du piston, et que l'on peut ouvrir ou fermer à volonté au moyen de robinets. Lorsque l'évacuation a lieu constamment, on use plus d'eau que dans le cas où elle est intermittente. Du reste, la consommation
d'eau est toujours assez forte dans cet appareil,
comme
dans tous ceux qui sont continus ; elle s'élève environ à un tiers de mètre cube par minute. Le nombre des secousses que donne l'appareil est trèsconsidérable ; il est d'autant plus grand que le sable traité est plus fin ; à Welkenraedt, ce nombre est de ilo par minute pour les sables de i millimètre, et de 15o pour ceux d'un quart de millimètre. Ce nombre est ordinairement le même pour tous les tamis d'un même appareil ; cependant il pourrait y avoir avantage à le diminuer pour les derniers
tamis, sur lesquels on traite des matières moins riches. C'est ce qu'on a fait quelquefois. Mais il y a une grande complication dans la transmission ; de plus on croit que si
toutes les secousses n'ont pas lieu au même instant, les différentes caisses réagissent l'une sur l'autre. Somme toute, dans certains ateliers on soutient que le nombre doit être le même pour tous les tamis : dans d'autres on dit le contraire ; l'expérience n'a pas encore tranché la question. L'amplitude de la secousse est également très-faible; à
Welkenraedt, elle varie de 7 à 12 millimètres. Mais on peut donner des amplitudes différentes pour chaque tamis, cela n'a pas d'inconvénients, et présente l'avantage d'appauvrir un peu plus le stérile rejeté. Comme on le voit, l'amplitude des secousses est faible, et le nombre en est grand. Aussi n'a-t-on pas appliqué à ces appareils la coulisse différentielle ; pour mouvoir le piston, on s'est simplement servi de l'excentrique circulaire, modifiée de manière à pouvoir faire varier au besoin la longueur de l'excentricité. Pour cela, on a adopté deux dispositions.
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Dans l'une (fig. 17, Pl. VII), l'excentrique porte une fenêtre rectangulaire dans laquelle vient se loger l'arbre qui a une forme carrée en cet endroit; il est maintenu dans une position déterminée, au moyen des deux vis contrebutantes y et V'; en allongeant l'une et raccourcissant l'autre de ces vis, on peut ainsi faire cheminer l'arbre dans la fenêtre, et par suite faire varier l'excentricité. L'autre disposition consiste à former l'excentrique de deux pièces A et B (fig. 18, Pl. VII). La pièce A, calée à demeure sur l'arbre, forme par elle-même une excentrique dont B serait le collier ; mais, comme l'indique la figure, B n'a pas partout la même épaisseur ; alors en la tournant autour de A, son centre se place à des distances variables de l'arbre. Un système de vis de pression permet de fixer les deux pièces l'une à l'autre dans une position déterminée.
Le nombre de caisses est variable suivant le minerai traité ; à Diepenlinchen, où le minerai se compose de galène et blende avec un peu de pyrite, il y a jusqu'à six tamis qui donnent Le i".
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Le 2' .
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Le 5* .
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Le 1m'.
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Le 5*. Le 6* .
de la galène à 8o p. i 00 de plomb, à 72 p. 100 Id. id. des mélangés de galène, pyrite et blende, de la blende à 52 p. 100 de zinc, à 45 p. 100 id. id. Id. mélangée de stérile.
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Mais il y a évidemment là une exagération ; on l'a reconnu, et dans les nouveaux appareils, on ne mettra plus que quatre tamis qui donneront : galène, mélangés, blende, blende et stérile. A Welkenraedt, où le minerai est très-difficile, et où l'on
ne peut espérer appauvrir facilement le stérile, on n'a même mis que trois taillis qui donnent : Le i".
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Le 2' .
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Le 5'.
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de la galène à fendre, des mélanges (pyrite, galène et blende), de la blende.