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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
Entre ces deux systèmes opposés, comment choisir?
Je crois que comme toujours, il faut rejeter les deux extrêmes et que le moyen terme est la meilleure solution. Ce moYen- terme variera nécessairement avec les conditions
particulières au minerai, à la position de l'atelier, au r&ief du sol et à la quantité d'eau. Mais en général on peut dire qu'il convient de former l'atelier d'une série de systèmes continus mais distincts. Ainsi, on fera bien, je crois, de surélever le système des trommels, de manière à pouvoir, comme à Silberau, disposer tout autour les cribles qui doivent traiter leurs produits. Il ne faudra cependant pas faire tomber directement les grenailles dans les cribles; elles se rendront dans des réservoirs situés au-dessus de la caisse de chaque crible, et l'ouvrier n'aura qu'a soulever un registre pour charger l'appareil quand et comme il le faudra. Même si les cribles sont continus, il faudra, pour la régularité de leur marche, les charger au moyen d'un distributeur qui le fasse d'une façon régulière. De même, les classificateurs à eau pourront très-bien être disposés de manière à verser directement leurs produits dans les distributeurs des cribles du Hartz, ou dans ceux des tables Rittinger. Il suffira pour cela de les placer à un niveau suffisant, ce qui est facile sans grands frais, vu leur légèreté. Les matières y seront élevées soit par des roues élévatrices, ou des chaînes à godets, soit, ce qui vaut mieux quand on a assez d'eau, par une pompe centrifuge. Si les matières traitées sont de composition tout à fait constante, on pourra quelquefois faire tomber les produits
intermédiaires sur des appareils spéciaux destinés à les finir. Mais pour cela, il faut une très-forte production et un minerai binaire seulement. Dans le cas général, on devra
s'en abstenir. Je vais maintenant décrire quelques ateliers; pour réunir ensemble tous les éléments relatifs à chacun d'eux, je de-
DE PLOMB ET DE ZINC.
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vrai répéter quelquefois les nombres et les indications données dans la première partie de ce mémoire ; niais je le ferai le plus brièvement possible et seulement lorsque cela sera nécessaire pour bien préciser la marche et le caractère propres à chaque préparation. Parmi les nombreux ateliers que j'ai visités, je choisis les plus remarquables, soit par la difficulté et la nature du traitement, soit par la disposition générale.
Je décrirai d'abord les deux ateliers discontinus de Welkenraedt et de Steinenbrack, appartenant à la Vieille-Mon-
tagne, puis, les deux préparations continues de Silberau et de Mechernich. - ATELIER DE WELICENRAEDT.
Les mines de Welkenraedt produisent à la fois de la calamine et des sulfures complexes. L'atelier de préparation mécanique se compose par suite de deux parties bien distinctes. L'une traite les minerais calaminaires, l'autre, les sulfures.
Minerais calarninaires. - Les minerais calaminaires arrivent au jour déjà séparés en gros et en menus. Les gros sont simplement triés à la main, sans cassage préalable, et donnent seitlement deux classes, calamine et stérile. La calamine n'étant pas disséminée dans la roche, on n'a point de minerais mélangés.
Les menus sont versés sur une grille dont les barreaux ont un écartement de 6o millimètres. Un fort courant d'eau tombe sur cette grille.
Le refus est trié à la main comme les gros et donne les mêmes produits.
Ce qui traverse la grille se rend ail débourbeur suivi d'un trommel à double enveloppe dont les trous ont 5 et 95 millimètres de diamètre.
Le refus de la tôle de 2 5 millimètres tombe sur la table