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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
Prix des minerais destinés à la fonte, pour un kilogramme d'argent
gamation ; le mercure seul était excepté, son prix, invariable pour tous à Mexico, devait être compté au mineur, à son prix
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contenu.
Usine de los Amos. PRIX
TENEUR
TENEUR
des minerais.
des minerais en grammes pour 100 kflogrannnes.
des minerais pour I kilogramme d'argent contenu (francs),
grammes.
frimes. 88,06 121,27 127,00
Marcs contenus par charge.
1
2 3
4 5 6 7 8
9 10
20
166,66 333,33 500,00 666,60 833,33 1.000,00 1.160,06 1.333,33 1.500,00 1.666,66 3.333,33
OBSERVATIONS.
Pour des teneurs supé-
rieures à 12 marcs, le prix est donné par la relation
1,9,17
130,35 131,09 131,65 132,07 132,47 135,00 144,39
X =.1581",47
23,47
12
dans laquelle m est la te-
neur en marcs par charge.
Les tarifs des minerais propres à l'amalgamation, et celui
des minerais qu'il faut soumettre à la fonte, si différents en apparence, conduisent, comme on le voit, à peu près aux
mêmes prix, ils exigent l'un et l'autre pour les minerais admis au traitement une teneur déjà élevée, et pour les minerais les plus riches, ils ne payent guère l'argent contenu qu'aux deux tiers de sa valeur. Travail à façon des minerais. Les exploitations réalisent encore. leurs minerais en les faisant traiter, à façon, par les usines voisines. Les conventions à intervenir, à ce sujet, entre les mineurs et les maîtres d'usines étaient autrefois réglées par des dis-
positions précises du Code des Mines. Tous les ans, le juge en matière de mines convoquait les députés élus par les propriétaires des mines et des usines du district, et, de. concert avec eux, fixait le prix que devait avoir dans l'année courante, le traitement du quintal dé minerai. Ce prix s'établissait d'après .les éléments bien connus du travail, en surélevant de 12 p. ioo le prix des grains et fourrage, sel et magistral, combustible, fondants, etc., nécessaires à la réduction des minerais, soit par la fonte, soit par l' arroi-
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de revient pour le district. Cette décision du tribunal des mines était sans appel. Les ordonnances royales sur les mines ont disparu du Mexique, avec l'indépendance des Colonies, mais les traditions restent, les usines font encore leurs écritures en surélevant de 12 à 18 p. ioo leurs comptes de matières, et le prix du travail des minerais se règle encore d'après les anciennes coutumes ; mais il n'y a plus la sanction légale. Tous les ans, de convention plus ou moins explicite, les usines fixent ce que dans tout le pays on appelle la Maquila, soit le prix de réduction d.'un poids donné de minerai. A Guanajuato, par exemple, durant ces dernières années où les fourrages étaient à un prix très-élevé, la illaquila était fixée à 3o piastres le monton, 510 francs la tonne. Moyen-
nant ce prix, l'usine se charge du broyage et de toute dépense de main-d'oeuvre nécessaire au travail des minerais ; elle fournit 2 p. loo de sel marin et fait les frais de 14 repassages des boues métalliques sons les pieds des chevaux. La dépense du mercure, la dépense supplémentaire de sel marin si elle devient nécessaire, la consommation du cuivre métallique s'il a fallu le faire intervenir, sont portées en charge au minerai. Nous verrons par la suite quels énormes bénéfices les usines arrivent à s'attribuer Par toutes ces conventions. Ce prix de la iii aquila autrefois fort important à discuter, alors qu'une réglementation sévère en assurait la stricte exécution, a perdu toute signification aujourd'hui que mines et usines sont libres clans leurs transactions. Dans les districts où la production des minerais l'emporte sur la puissance de travail des usines, la Maquila est encore en usage, les usines se coalisent, font payer fort cher au mineur, et réalisent toutes de très-gros bénéfices ; dans les districts au contraire, à Guanajuato par exemple, où
l'extrac-
TOME XX, 1871. 7