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MÉTALLURGIE DL L'ARGENT AU MEXIQUE.
MÉTALLUDGIE DE I: ARGEM: A li MEXIQUE.
minerais ne donne sur le patio que de mauvais rendements, ce qui revient à dire.que l'argent doit être très-finement
Broyeurs. - Chaque train de broyeurs se compose de quatre cylindres travaillant en deux couples conjugués et
divisé pour pouvoir être amalgamé. Mais la plupart des usines de Zacatecas, autrefois comme aujourd'hui, travaillent surtout à Maquila (soit à façon), prélevant un prix fixe par tonne, et livrant au mineur l'argent total retiré, sans responsabilité aucune dans le rendement obtenu; l'intérêt des usines est du travailler vite et avec le moins de frais possible ; leur doctrine que la porphyrisation des minerais peut simplement être approchée n'a donc rien qui puisse surprendre. D'ailleurs, les minerais de Zacatecas
placés l'un au-dessus de l'autre, de façon que le couple inférieur repasse les sables produits par le couple supérieur ; dans chaque couple, l'un des cylindres porte sur chaque
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contiennent une proportion considérable de sulfures argentifères complexes, irréductibles au patio et sur lesquels la porphyrisation la plus avancée reste sans action ; les pertes d'argent résultant de cette composition des minerais sont
prépondérantes dans le résultat définitif, de sorte que les tentatives faites pour améliorer leur .rendement par un broyage parfait ont pu ne produire aucun bon résultat. A Guanajuato, au contraire, les usines entrent depuis longtemps toutes en concurrence pour l'achat des minerais.
Elles payent à l'avance l'argent contenu, et ne peuvent espérer de bénéfices que de la perfection même de leur travail, lors donc que dans ces conditions on voit les usines s'astreindre à ne passer que 276 kilogrammes de minerai par arrastra, et par 24 heures, et souvent même doubler ce temps s'il s'agit de minerais riches, on doit conclure que, tout au moins s'il s'agit de minerais réductibles au patio, les dépenses faites pour atteindre une porphyrisation parfaite ne seront jamais des dépenses perdues. Broyage et porphyrisation par moteurs à vapeur à l'usine du Fresnillo. Les appareils de broyage adoptés au Fresnillo
lors de l'établissement des machines à vapeur consistent 10 en deux trains de cylindres broyeurs, 2° en 16 grands mou-
lins de porphyrisation (arrastras), identiques quant au principe de leur construction aux moulins ordinaires du pays.
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face latérale un fort rebord entre lesquels s'engage le cylindre
conjugué, disposition qui, pour les minerais du Fresnillo, assure assez bien l'usure égale des surfaces de broyage. La longueur des cylindres est de om,46, leur diamètre de om,5 7 pour le couple supérieur, -de om,69 pour le couple inférieur,
la vitesse de rotation d'environ neuf tours par minute. Les couronnes mobiles en fonte que portent les cylindres sont fondues au Fresnillo avec des fontes provenant des hauts fournaux de Durango, elles durent de quatre à cinq semaines pour les cylindres de dessus, et de neuf à dix mois pour les cylindres inférieurs. Ces couronnes sont portées sur les comptes de l'usine à un prix de revient d'environ 2. 000 fr. la tonne.
Les sables broyés des derniers cylindres arrivent dans un trommel où ils se séparent 10 en sables fins ayaht traversé les mailles du trommel de om,005 et qui vont à la porphyrisation, 2° en refus du criblage qui tombant dans la roue élévatoire sont remontés sur le plancIer des trémies supérieures. Ce plancher s'étend au-dessus des deux trains des broyeurs ; les mules y arrivent par une pente douce et y déchargent les minerais qu'elles apportent des mines. L'atelier de broyage occupe dix personnes le jour et autant la nuit, savoir 2 Chefs broyeurs ài piastre par jour. 8 Manuvres travaillant par postes de Ci pour le service des trémies supérieures à piastre par jour. 8 Manuvres, If de jour, Lt de nuit pour l'enlèvement des sables, et leur roulage par chemin de fer aux arrastras. Manoeuvres, par poste.pour la roue élévatoire à piastre par jour.