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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
voir supporter les frais de la fonte au Mexique. Ces trois modes de traitement sont donc impossibles. L'amalgamation saxonne qui peut leur être appliquée ne donnera pas des résultats absolument satisfaisants à cause des arsénio-sulfures , des antimonio-sulfures de cuivre et d'argent, de la blende et de la galène que ces minerais contiennent d'ordinaire en forte proportion ; mais dans l'état actuel des choses au Mexique, cette solution est encore la meilleure, ou même la seule possible. La méthode de Freyberg a été appliquée pour la première fois au Mexique, dans les usines de la compagnie de Real del Monte ; elle y a sauvé d'une ruine imminente des mines à l'exploitation desquelles avait été perdu un capital
par des constructions simples, peu dispendieuses, qui la rendent facilement applicable sur les exploitations dispo-
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de plus de 25 millions de francs, alors qu'on persistait à vou-
loir traiter les minerais par la méthode du patio. Ce trai-
tement aurait pu rendre de très-grands services
dans
beaucoup d'autres districts, il ne s'y est pourtant pas généralisé, soit à cause des difficultés que les entreprises ont d'abord rencontrées à vouloir installer au Mexique un matériel identique à celui de Freyberg, soit à cause des déceptions qui ont suivi des tentatives faites sans les soins convenables (*).
En dehors de Real del Monte, on ne trouve ainsi que deux districts, Sombrerete et Matehuala , où l'amalgamation européenne ait reçu une application de quelque importance.
Les usines de Real del Monte ont reproduit à fort peu près le matériel de Freyberg ; il est inutile de le décrire. Celles de Sombrerete et Matehuala ont réalisé la méthode (e) Dans la province de Durango, un exploitant bien résolu à appliquer le traitement nouveau, après avoir construit à grands frais ses fours de grillage et son train d'amalgamation, crut pouvoir remplacer les disques de fer à mettre dans les tonnes, par 11 détruisit Le résultat était inévitable. des cailloux roulés. son mercure, perdit l'argent des minerais et condamna la méthode.
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sant des ressources les plus faibles. Je ferai donc connaître ces constructions. Je me bornerai à indiquer, d'une manière
générale, de quelle façon le travail est conduit dans les usines actuelles ; je dirai enfin les résultats obtenus : 1° à Real del Monte ; 2° à Matehuala.
Appareils de broyage. - Les usines qui ont adopté la méthode nouvelle ont toutes conservé les anciens appareils de broyage : les molinos et les arrastras. Leur emploi entraîne cependant de grands inconvénients.
Le broyage, en présence de l'eau, oblige à faire dessécher les minerais, à les concasser à nouveau, et à les passer au crible, opérations dispendieuses et fort encombrantes. La porphyrisation exacte que donne Farrastra est inutile. Elle est même nuisible ; car les boues qui en résultent
prennent en se desséchant une cohésion très-grande et exigent par suite beaucoup de travail, pour être désagrégées; elles donnent ensuite aux minerais portés au rouge dans le réverbère une mobilité très-grande qui augmente beaucoup les pertes par volatilisation et par entraînement mécanique. Ces inconvénients sont atténués par un bocardage très-fin sous un bocard à poitrine pleine, avec déversoir supérieur et courant d'eau très-faible dans l'auge de broyage, tels qu'ils sont employés à Sanchez et Velasco, près de Real del Monte. Mais la dessiccation des minerais broyés est toujours nécessaire, et, même au Mexique, il n'est pas possible de la faire par simple exposition au soleil, lorsqu'il s'agit de minerais en grandes masses. L'emploi du feu devient nécessaire, et, dans les usines que je viens de citer il ne faut pas moins de 32 fours occupés à ce travail. Le bocardage à sec suivi de tamisages fréquents avec des
appareils convenables n'a pas été, je crois, essayé au Mexique ; il est cependant probable qu'avec les dépenses de