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DANS 1!.ftiti-Mvois.
INDUSTRIE DES .HUIEES DE SCHISTE,
que Fou abat. Mais cela comprend une veine de 25 centimètres qui est un véritable boghead, à cassure résineuse, d'une grande légèreté spécifique. Distillé séparément dans des cornues fixes horizontales, le boghead a donné de '250 à 5oo litres d'huile, de densité assez légère, Mais d'épuration difficile, par mètre cube cassé du poids de 750: kilogrammes. Le reste du schiste est d'une couleur grise terne
et renferme une notable proportion de calcaire dans sa composition ; car il fait légère effervescence au contact des acides. Distillé en cornue tournante, il rend environ 75 litres, d'huile par Mètre cube. 7° G. On a enfin reconnu, dans la concessionde Miller, une couche supérieure de bonne puissance, dont le schiste paraît asSez riche, mais est dur à abattre et dorme une huile brute'cle forte densité.. La description précédente montre que les gisements. de. schistes sont abondants et facilement accessibles. Nul .doute que les couches signalées ne se maintiennent et ne se pro,longent fort au delà des portions mises à découvert et que par suite la fabrication de l'huile minérale ne soit susceptible de beaucoup grandir si elle procure à ceux qui l'en-. treprennent un revenu assuré. J'ai d'ailleurs passe s'Ulis silence, pour abréger, les constatations moins complètes et moins probantes qui ont été, faites dans les concessions où des travaux réguliers n'ont pan été créés et dans les, tenrains mconcédés. Le côté faible et inquiétant de l'industrie autunoise est la modique proportion d'huile que les schistes donnent par la distillation, excepté le boghead, dont on n'a reconnu.qdune veine fort, peu épaisse. .
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Expériences faites au laboratoire de Châlon. - Pour savoir si l'on peut légitimement espérer des, progrès notables, soit en augmentant le rendement, soit en réduisant les dépenses et. surtout la.-consommation de combustible, qui
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eu est une part très-isportante, M'a paru utile clé sumettre des échantillons'de séhistes à t'ies expériences pins rigoureuses que, celles qui résultent de là pratique deS' usines,
Les matières que tout fabricant recueille' de- la.prerniè're opération, suut.:- l'huile brute, une fort 'petite quantité de goudron lime, condensé' dans' les' barillets et les portibbs de tuyaux citai précèdent leS, refrigérautS,. et' des' eaux - ammoniacales, qui dit) étéjusq"tek pi,ésent perdile; En outre if se' produit dés 'hydrocarbures, in con dee.-
sables à la ,température ordinaire et à.la pression atmosphérique, dont la combustion engend`re. beaucoup deinmière et) de chalenr.- Toutes les usines.scllairent la nuit avec ces gaz, qu'on laisse échapper' par' .des tubes embrun chés verticalement sur les extrémités de S serpentins. Plusieurs fabricants les font brûler en dessous des cornues et obtiennent par là une plus ou moins notable économie de combustible. Cependant, faute d'installations; on ne les uti-
lise que dune manière trèsincomplète. Les schistes distillés sortant des cornues renferment 'aussi des éléments combustibles ; d'abord du carbone libre, qui leur donne une couleur noire foncée, puis des hydrocarbures gazeux et même des hydrocarbures condensables, parce que la distillation' n'a pas été poussée jusqu'à l'entier départ de tous les 'éléments volatils. Ils prennent généralement feu, soit en sortant des cornues, soit sur les tas où on les jette encore chauds, et ils y font des brasiers, dont la température est assez intense pour souder les uns aux autres les fragments par un commencement de vitrification. C'est seulement depuis notre enquête qu'on a essayé. de profiter de cette source de chaleur. Mes expériences sur des échantillons de schiste ont été de deux sortes. Les premières, plus -sommaires, ont consisté à chauffer jusqu'au blanc ou jusqu'au rouge clair la poudre de schiste