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DANS
INDUSTRIE DES HUILES DE SCHISTE 456 fournés aux mêmes heures. Les hydrocarbures incondensés se rendraient d'abord dans une conduite distributrice générale, d'où partiraient les tuyaux, pourvus de robinets, allant
aux foyers. Mais cette marche alternante entraînerait dans
la pratique des assujettissements et des complications, d'où résulteraient une plus grande difficulté de surveillance et très-probablement un surcroît de main-d'oeuvre. Aussi, et je crois que c'est à tort, n'a-t-elle pas prévalu. La meilleure manière d'utiliser le gaz est de le recueillir dans
un vaste récipient ou' gazomètre d'où on le tire selon les besoins ; mais c'est un établissement assez dispendieux. On a reproché en outre à la combustion du gaz de brûler la fonte sur les points qui font face à la -flamme. Il semble qu'il serait assez, facile d'éviter cet inconvénient, soit en divisant les jets, soit en disposant devant eux des écrans en briques. Les fabricants qui ont profité de cette combustion auxil-
liaire évaluent de - à
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l'économie de houille qu'ils ont
réalisée. On peut regarder la consommation de h"',9. par mètre cube comme celle à laquelle les plus habiles et les plus soigneux sont descendus. C'est sur le calcul précédent une réduction de of,45 par mètre cube, de of,90 par hectolitre d'huile : il reste un prix de revient de 17,5o par hectolitre; ce qui est encore beaucoup trop élevé. Bon nombre de cornues verticales ont continué cependant à fonctionner dans ces conditions.; mais c'était un matériel
qu'on usait jusqu'à ce qu'il fût hors.de service et dont la valeur n'était plus comptée pour rien. En réputant perdu le capital d'établissement, en négligeant même l'aménagement et l'avenir de leur mine, tout ce que pouvaient faire les exploitants qui opéraient ainsi était de rentrer à grand' peine dans leurs frais indispensables. Naguère encore les cornues fixes semblaient donc tout à fait condamnées. Cette conclusion est changée d'une nia-
AUTUNOIS.
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nière très-heureuse par la démonstration acquise à Lally qu'on peut, moyennant une nouvelle disposition du four qui
'n'a rien de compliqué ni de bien coûteux, les faire fonctionner sans- dépense de houille, avec la seule combustion du schiste dont l'huile vient d'être retirée, et qu'en même ,temps la production se trouve fort augmentée. Supprimons en effet, dans les précédents calculs le prix du charbon et portons le rendement de 5o à 6o litres, en conservant d'ailleurs les mêmes éléments. Le prix de revient de l'hectolitre
d'huile brute est par là réduit à 1 if;92, ou 12 francs en nombre rond. La distillation opérée de la sorte donnera en outre comme produit accessoire une grande quantité de gaz, utilisable comme source de chaleur ou comme source de lumière ; et le vieux matériel du pays d'Autun pourra par cette transformation redevenir d'un très-profitable emploi. Les cornues tournantes ont sur les cornues verticales à foyer ordinaire le très-grand avantage d'augmenter le rendement au moins de 20 p. aoo. L'huile brute qu'elles produisent est, il est vrai, un peu plus dense et par suite
donne une proportion un peu moindre d'huile légère à l'épuration. Mais cette différence de densité, qui est seulement de quelques millièmes, ne saurait être mise en balance avec le produit plus abondant. Le prix de la main-d'uvre de la distillation avec les cornues
du système Malo, qui sont les plus répandues et qu'on charge de 2 mètres cubes de schiste environ, se peut es- francs timer par chaque mètre cube à '475 Lorsque le chauffage se fait uniquement avec du charbon, on en dépense ihectolitre par mètre cube. La consommation de la machine qui fait tourner les cornues, rapportée I. la même quantité de matière, est d'environ 0"e0',28, en tout ""`"1,28 à 1r,5o Ajoutons-y la valeur moyenne du minerai Somme
Le rendement moyen étant, comme je l'ai dit, estimé de
1,92 Lt,5o
7,17