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RE,iUE DE GÉOLOGIE.
ROCHES.
posées de chaux et de silice. Elles contiennent aussi de la magnésie, da fer, du manganèse, du chlore et de l'acide sulfurique. L'oscillaria Grateloupii a fourni 45 p. 100 de cendres renfermant plus de silice que l'ana,baina thermalis. L'une et l'autre donnent sous l'influence de la lumière des gaz, qui paraissent assez variables, et en faisant dégager par compression le gaz de l'oscillaria Grateloupii, M. Serres a trouvé pour sa
sels gemmes de Varangéville, de Gardona, de Norwich contiennent des quantités à peine pondérables de chlorure de magnésium.
5oo
composition Az
o
CO,
Somme.
63,23
36,03
0,71
100,00
On voit que les conferves des eaux thermales de Dax s'assimilent une proportion très-forte de substances minérales et, quand elles se décomposent, elles produisent une boue dans laquelle on prend des bains qui sont regardés comme très-efficaces contre les rhumatismes. La grande abondance des conferves montre qu'elles contribuent puissamment à opérer, pendant l'époque actuelle, la séparation et le dépôt des substances minérales qui sont en dissolution dans les eaux, surtout lorsque ces eaux sont chaudes; on est donc conduit à penser qu'elles n'ont pas joué un rôle moins important dans la formation des terrains geysériens ou lacustres et pendant les épo.
50 1
DAX. Le sel gemme qui a été découvert depuis quelques années à Dax (1), et qui s'exploite par dissolution, a été analyse par M. Boutmy(2). NaCI
S03
Al205
CaO
Résidu ferrugineux.
Eau.
Somme.
96,07
1,42
0,08
0,99
1,28
0,40
100,24
VILLEFRANQUE. A Villefranque, dans les Basses-Pyrénées, le sel gemme se rencontre dans le voisinage inimédiat de l'ophite. Parmi les particularités remarquables 'que présente ce gisement, on peut d'abord signaler la présence de l'ophite jusque dans le sel; cette roche s'y trouve en fragments anguleux, bien conservés,' d'une belle couleur verte, lesquels ont sans doute été introduits au moment de son éruption. Il y a en outre de l'anhydrite ; tantôt elle forme dans le sel de gros rognons et tantôt elle y est disséminée. M. Gindre a constaté, en effet, qu'en soumettalit à la lévigateon le sel gemme de Villefranque, de manière à le dissoudre et a entraîner l'argile qui
l'accompagne, lerésidu qu'on obtient s'élève à quel ques centiè mes et consiste surtout en anhydrite ayant une couleur blanche ou rosâtre.
ques géologiques antérieures.
A la suite de ses études sur la géologie du Palatinat, M. Laspeyr es (i), est arrivé à la conclusion que les sources PA LA TINAT.
salées de cette contrée résultent du lavage des mélaphyres. On peut d'ailleurs, parait-il, les reproduire artificiellement; car, en faisant
lscm..Le sel marin d'Ischl, dans les Alpes Autrichiennes, contient quelquefois de la Blôdite qui, d'après M. C. do Flauer, est représentée par la formule M5SO4, Na2S05 , 4Aq ;
bouillir du mélaphyre avec de l'eau, on obtient une dissolution salée ayant des propriétés chimiques analogues à celles de ces sources et à laquelle il manque.senlement les carbonates.
il y a aussi de la Lôweïte qui a été décrite par El aïdinger, et dont
.11 est probable que les autres roches de la contrée le grès rouge, par exemple, jouent également un certain rôle dans la formation des sources ; en particulier, elles contiennent du bitume et de la pyrite.
Récemment MM. h e nu a k (5), Si in on y e t Br ez i na ont fait connaître une nouvelle espèce minérale la Simonyite, qui est
la formule est 2Mg$05 , 2iVa2SO4 , 511,0.
en cristaux transparents, doués d'éclat vitreux et appartenant au système monoclinique; elle a pour formule
Sel gent me.
2III5SO4 , 2Na,S0, , 3E120 , 3Aq.
D'après une série de recherches faites par M. Roux (2), les (t) Revue de géologie.
Zeit. d. d g. G. 1863, p. 153. Comptes rendus, t. LXVII, p. 1355.
Communication de M. Fra n ck, directeur de la saline. Sitxb. d. K. Altad. d. Wissensch. 1869. Novembre.