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REVUE DE GEOLOGIE. 540 M. E. Becc h (I) e fait l'analyse du mica (I) de la sélagite, et en outre celle de la pâte brun-noirâtre (Il) de cette roche
3
3,15
2,00
o
D
40,8 14,5
2/.1
21,0 37,3
o
5,6 0,5 1,4
o
0,8
5,9
3,5
1,7 14,0
o
150,2 100,0
Trapp. NEW-JERSEY. - M. George FI. Cook (o) a fait connaître la composition du trapp du New-Jersey qui est intercalé dans le ter-
rain triasique et contient souvent du cuivre. Trapp vert grisâtre, tendre, doux au toucher comme la stéatite, et d'une composition voisine de celle de la pyrophyllite ; du tunnel du chemin dû fer de l'Erié, Bergen Hill. Trapp noir brunâtre; en dyke, au moulin Blackwell. Trapp vert olive foncé, de structure homogène et un peu tendre; de Liberty Corner, comté Somerset. Densité SiO, FeO Al203 MgO CaO Na0 KO BO S03 COI Somme. I
Il 111
2,62 2,96 2,36
50,0 50,4 56,3
5,1
12,5 0,1
23,7 15,8 10,4
4,2 6,0 0,8
6,5 4,4 11,2 1,/ 12,3 3,t
1,7 0,7 0,6
3,1 1,7 9,2
0,4 3/
1,3 0
13,1
100,7 100,4 99,9
Parmi ces trapps, celui du comté Somerset est remarquable par une grande quantité d'eau et de carbonates; c'est du reste une particularité qui se présente quelquefois dans les trapps. Ophite. BASSES-PYRÉNÉES. - L'ophite est très-bien caractérisé dans les Basses q)yréni.,,es, et nous allons décrire quelques giseménts dans lesquels nous avons eu l'occasion de l'étudier.
- A Anglet, près Bayonne, on exploite un ophite vert-noirâtre,
grenu et très-tenace qu'on regarde comme le meilleur pour le chargement des routes. Vers la partie supérieure de la carrière, Cornilalo Geologico d'Italia. Bulletin° Geology of Neto-Jersey, p. 214.
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ROCHES.
il se décompose par l'action de l'atmosphère et des eaux qui s'infiltrent le long de ses fissures. Sa structure intime est alors bien mise en évidence ; on voit qu'elle est à la fois globaire et réticulée, comme celle du retinite ( i). Les sphéroïdes d'ophite présentent des zones bien concentriques dans lesquelles la décomposition s'atténue en allant de la circonférence vers le centre ; dans ce centre il reste souvent un noyau parfaitement intact. Le kaolin de l'ophite d'Anglet est généralement brunâtre; cependant dans certaines parties de la carrière, qui sont bien distinctes des autres et qui correspondent à une variété de la roche très-pauvre en fer, il devient tout à fait blanc. -A Villefranque, sur les bords de la Nive, il existe aussi une belle carrière d'ophite. La roche qu'on y exploite également pour l'empier-
rement des chaussées présente une couleur, tantôt vert grisâtre, tantôt vert noirâtre. Elle est caractérisée par une grande abondance d'épidote vert pistache. Cette épidote tapisse des fissures ou bien forme des ganglions qui se fondent intimement dans la pâte, comme on l'observe dans le porphyre de Quenast en Belgique; elle a donc cristallisé au moment de la solidification de l'ophite et même lorsqu'il était encore pâtetlx. La carrière de Villefranque se distingue surtout par l'abondance de l'asbeste; cette dernière substance y est blanc verdâtre et en fibres soyeuses trèsallongées; elle occupe la partie médiane des filons d'épidote, et elle est disposée transversalement à leurs cristaux, c'est-à-dire eus le sens même de ces filons.
- Plusieurs gîtes d'ophite s'observent encore au sud d'Ascaln. Le plus remarquable se trouve vers la cascade, et sur le flanc de la Rhune. Dans cet, endroit un ophite a fait éruption au milieu d'un grès rouge triasique ou permien. Dur et très-compacte à sa partie inférieure, il se divise en gros sphéroïdes dans sa partie moyenne, tandis qu'a sa partie supérieure il passe à un spilite. Alors il contient des amandes qui sor.t remplies de terre verte et de chaux carbonatée; il est surtout traversé par des veines jaunes très-nombreuses de fer,spathique. On y observe aussi du fer oligiste et de l'hématite brune caverneuse. Le spilite qui est poreux et pénétré par les eaux atmosphériques, se décompose facilement et passe même à l'état argileux. Ces différences dans les caractères minéralogiques de l'ophite de
2; 1870, 65.
(i) D e les se
Recherches sur les roches globuleuses.
TOME XX, 1870.
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