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ROCHES MÉTALLIFÈRES.
REVUE DE GÉOLOGIE.
559,
D'après M. Igels tr 6 m, la formule de l'Ekmanite serait : 2 (2R0,S103)
3H0.
La Knebelite qu'on connaissait à Ilmenau et à Danemora, forme, d'après M. L. I. I gel str m (t), un gisement métallifère important à SchissItyltan, en Suède. Ce minerai s'y trouve en amas et il a été reconnu sur une longueur supérieure à r kilomètre ; il est enclavé clans le pétrosilex (Halleflinta), qui se rencontre dans les autres mines de la Dalécarlie, et il est fortement imprégné de fer oxydulé; même sur les bords, il en contient encore 18 p. 100 avec 6 p. 100 de grenat manganésifère. La roche métallifère qui est exploitée présente une couleur foncée, presque noire, et une structure tantôt feuilletée, tantôt compacte. M. 'gel str m a fait successivement l'analyse de la Knebelite (I), du grenat manganésifère qui lui est associé (II) et de la roche elle-même (III) SiO,
Mn°
31,80
36,.8
21,05 20,10
47,15
25,88
17,17
54»,57
FeO
Fe,03,Al203
Somme. 100,00
37,07
99,85 97,62
On voit que la Knebelite de Schisshyltan se laisse représenter par la formule (MnO
2Fe0)3SiO3;
elle contient deux fois plus de protoxyde de fer que celle d'Umenau et de Danemora. le minerai de Schisshyltan contient d'ailleurs 42,Litt p. 100 de fer métallique et 13,25 p. too de manganèse ; au lieu de le jeter sur les haldes, comme on le fait maintenant, M. 1g elstr6 m pense qu'on pourrait en obtenir des fontes miroitantes qui seraient propres à la fabrication de l'acier.
Fer epothique et limonite. Aux environs d'frun en Espagne et à proximité de la Bidassoa, il existe des gîtes importants de fer spathique qui sont en partie changés en limonite. Les anciens les ont exploités sur une grande échelle, comme l'attestent les vastes excavations pratiquées BIOAssoA.
(I) Berg-und fluettenmaennische Zeitung. 1371, 0° 18, p. 149.
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et les accumulations de scories laissées à la surface. Ils recherchaient seulement la limonite qui leur servait à fabriquer le fer par la méthode catalane. Bien que le fer spathique puisse aussi se traiter par cette méthode, ils arrêtaient leurs travaux dès qu'ils le rencontraient. Ces travaux restaient d'ailleurs au-dessus du niveau des eaux souterraines, et même ils étaient à peu près limités à la surface; pendant la guerre des Carlistes contre les Christinos,
ils avaient encore conservé quelqu'activité, et les minerais de fer d'Irun étaient utilisés pour la fabrication des armes et même des canons. Dans ces dernières années, leur exploitation a été reprise sur une grande échelle sous la direction de MM. Le ie r, H uy ot, et nous allons donner quelques détails Chatelier, sur leur gisement, d'après des excursions faites par M. D eleSse en
Fer,
compagnie de M. P fi tz, le directeur actuel des mines de la Bidassoa.
Les filons de minerai de fer sont très-nombreux dans le bassin de la Bidassoa et notamment dans la région qui s'étend au sud d'Irun; mais si l'on considère seulement ceux qui ont de l'importance au point de vue industriel, on peut en distinguer cinq groupes. Leur roche encaissante est tantôt le granite et tantôt le schiste. Le granite est habituellement très-quartzeux et pauvre en mica. Ce dernier est brun tombac et peut aussi devenir vert. Quelquefois, comme dans certaines parties traversées par le filon Henry, le quartz est extrêmement abondant et le mica imperceptible. Le schiste de transition n'a pas encore offert de fossiles. Il est généralement gris noirâtre ; mais le long de ses fist,ures et dans les parties exposées à l'altération de l'atmosphère, il devient jaune, brunâtre ou blanchâtre. Il renferme beaucoup de mica sericite. Le quartz y est souvent abondant, indépendamment des veines quartzeuses qui le traversent. Près de Vera, l'on y voit même de trèsgros filons de quartz, qui sont exploités avec avantage pour l'entretien des routes. Dans certains cas, le schiste est complètement imprégné par du fer oligiste terreux ou écailleux qui lui donne une couleur rouge. Il renferme encore des roches vertes pétrosiliceuses et ses caractères sont du reste très-variables.
Considérons maintenant les filons de fer spathique et, en même temps, ceux de limonite ou d'hématite brune, qui proviennent de leur decontposition. Le minerai s'y trouve concentré dans des colonnes métallifères,
et l'on peut admettre qu'il remplit environ les deux tiers des filons, un tiers seulement restant stérile, Leur direction la plus habituelle, dans toute la région, est N.140 à 145.0. Lorsqu'ils ont une