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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
Nous avons parlé des alternances pluCORBIÈRES, PYRÉNÉES. sieurs fois répétées que MM. Leyme ri e et Coq u and signalent dans la .région pyrénéenne entre les faunes des divers étages du terrain crétacé inférieur, alternances qui ont engagé M. Leym crie à réunir ces étages en un seul groupe, le groupe du grès vert ou urgo-aptien, dans lequel M. L eym er le comprend aussi l'ai-
Ecage albien ou gault, avec Thetys :
manière à ce qu'on puisse se méprendre sur leur successien. Pour lui, chacun des étages néocomien, aptien, albien a sa faune et sa lithologie particulières et, malgré quelques fossiles communs,
ils ne sauraient être confondus en un seul grimpe. M. Co quan d (5) reconnaît dans le groupe urgoaptien de la montagne de la Clape, trois systèmes, dont l'inférieur, dit le calcaire à chama, correspond à l'étage urgonien des géologues et au calcaire à dicérates de Du fr é no y. Le second, formé de calcaires et d'argiles avec Orbitolites et Plicatula placunma, correspond à l'étage inférieur des géologues suisses, à celui de Fondouille, près de Marseille ; le troisième, consistant en un second niveau de calcaire à chama, et contenant les mêmes fossiles, correspond au deuxième niveau de calcaire à Requienia Lonsdalei PROVENCE.
de la Sainte-Baume. ARÀGOU. D'après M. Co q uan d (4), la formation crétacée infé-
rieure, dans la province de Téruel, est constituée de la manière suivante
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mètres.
C. Sables et argiles bariolées à Bel. semicanaliculatus et Keatula plaeunaea. Troisième niveau des lignites valent des marnes à plicatules de Vassy et de Gargas. Puis-
sance de 4 à 180 mètres. B. Calcaire à Trigonies ou Rhodanien supérieur.Grès ferrugineux, calcaires ferrugineux, argiles sableuses. Trigonia
caudata, T. flondaana, Pseudodiadeina Illalbosi, Ostrea aquila, O. Pasipime, O. ['es-elephantis, O. Leymeriei, OrbiMM. lenticularis. Deuxième niveau des lignites. d'Utrillas.
Étage aptien.
30 à iso mètres.
bien (1).
M. H. Magnan (n) est d'un avis tout différent. Il annonce avoir constaté, dans une coupe dirigée de Tuchan à..Rivesaltes, perpendiculairement à la direction moyenne des Corbières, l'existence d'un système de couches, puissant de t.300 mètres, avec calcaires marmoréens, calcschistes et schistes, contenant des caprotines, des huitres et quelques fossiles de l'albien ou gault, Nucula, bivirgata, Discohlea conica, Belemnites minimus, etc. Ce système représente à ses yeux. l'albien, car il repose sur l'aptien. En outre, M. NI agr) an. a. reconnu dans les Pyrénées Orientales l'existence de nombreuses failles et de plissements qui ramènent plusieurs fois les mêmes couches dans des positions diverses de
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A Urgonien et Rhodanien en partie. Calcaires, grès et marnes. Orbitolina lernicularis, Requienia Lonsdalei, Nerina Archimechs, Heteraster oblongus, O. Leymeriei, O. aquila. Prenner niveau des lignites; Jayet d'Utrillas. 150 mètres.
L'étage néocomien à spatangus retusus ne paraît pas représenté dans cette région.
M. Coq uand insiste sur la distinction des trois niveaux de lignite : c'est faute de l'avoir reconnue que d'autres géologues ont été conduits à ranger la principale masse des charbons d'Utrillas dans l'urgonien â Requienia, auquel elle est supérieure. JURA VAUDOIS.
M. de Lo ri o 1 (i) a étudié la composition de
l'étage valangien à Arzier, dans le Jura vaudois. Les couches inférieures sont formées de calcaires blanchâtres, compactes, exploités comme pierres de taille ; les fossiles y sont très-rares ; à peine trouve-t-on quelques moules de Natica Leviathan. Ces calcaires Sont surmontés par des marnes bleues ou jau-
nâtres, dites marnes d'Arzier, très-fossilifères et puissantes de 4 mètres au plus. Au-dessus viennent 3 ou Li mètres de calcaires jaunes, fissiles, très-durs, correspondant à la limonite valangienne.
L'auteur a recueilli 1 1 2 espèces fossiles, dont 56 nouvelles parmi les espèces déjà connues, les unes appartiennent au néonmien moyen : ce sont les,Cardium subhillanum, Astarte elongata, Opis neocotniensis, Lithodomus oblongus , Janira atava, Ostrea Boussingaulti, O. Couloni,.Pseudodiadema Bourgueti, etc. D'autres
sont essentiellement propres aux couches valangiennes : ce sont les Natica Sautieri, Pholadomya,valangiensis, Acrocidaris minor, Cidaris pretiosa, etc.
De cette association il y a lieu de conclure que les couches valangiennes, dont on a fait longtemps un groupe particulier, se relient intimement au néocomien moyen. M. de L o ri ol est même disposé à regarder l'étage valangien comme un faciès local du terrain néocomien, développé dans le Jura vaudois synchroniquement avec les dépôts du néocomien moyen de la llaute-Saône et de l'Yonne.
(I) Revue de géologie, t.VIII. Comptes rendus, 7 mars 1070. 'Bull. Soc. géol., t. XXVI, p. iS7.. Pull. .Soc
Nonographie des couches de l'étage valangien des Carrières d'Arzier, 1068. Bull. Soc. géol., t. X.X.VI, p. 274.
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