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l'on tient compte de ce fait, et que l'on suppose l'azote de la houille à l'état de cyanogène, on reconnait que l'influence de cet élément ne peut guère dépasser 2 3 ou 24 calories sur 8 à 9 000 produites par un kilogramme de houille. Ce n'est donc pas là la cause unique de la différence signalée plus haut. On voit aussi qu'il est impossible d'apprécier la valeur calori-
fique d'une houille d'après sa composition élémentaire; des houilles qui ont la même composition élémentaire peuvent.en effet donner des résultats différents de 5oo calories. Deux échantillons
de Ronchamp et du Creuzot en donnent un exemple frappant. Leur composition élémentaire est donnée par les chiffres suivants Carbonne. Hydrogène.
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houilles est constamment supérieure à celle que donne le calcul, quelle que soit d'ailleurs la manière d'envisager l'oxygène. Ce résultat montre que le carbone qui sort des combinaisons dans lesquelles il est engagé clans la houille, possède une chaleur de combustion plus forte que celle du carbone isolé; ce qui semblerait indiquer que sa combinaison a eu lieu primitivement avec absorption de chaleur. M. Berthelot a fait voir qu'il existe en effet, des corps qui se combinent avec absorption de chaleur ; ainsi, le cyanogène, qui dégage en brûlant complétement 270 000 calories par équivalent, en absorbe 82 000 au moment de sa formation. Si
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169
TRAVAUX DE 1865 A 1871.
EXTRAITS DE CHIMIE.
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La chaleur de combustion de l'échantillon de Bonchamp est
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Creuut.
Ca:rbone fixe
81,00
30,83
Carbone des.rnatiéres volatiles
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9,12
100,00
100,00
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Greuze.
88,38
de 9 117 calories; celle de l'échantillon du Creuzot, de 9 622. Mais la similtude de composition disparaît lorsqu'on examine la composition immédiate des échantillons. Les proportions de carbone fixe et de carbone des matières volatiles, pour 100 de carbone total, sont en effet les suivantes :
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Ronchamp.
Pour ces deux houilles, comme pour celles d'Anzin et de DeTOME I, 1872.
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