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A PRZIBRAM (BOHÊME).
PREPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
292
aimant est au-dessus de la toile, le courant passe, le fer doux s'aimante et l'oxyde magnétique est attiré; dès que
MINERAI
traité par heure.
s APPAREILS.
E O
à
grenailles.
IMittelkorn-
Setzmaschine.
Feinkorn-
Cribles du Hartz.
Setzmaschine.
is à 22
12 à 16 9 à 12
6à
6
3à 2à
4
Setzmaschine. Tables
<
Rocards (t flèche)
Débourbeur et trommels
120
/60
37
1,000
15,0 13,5
160
37
26,5
160 150 à 180
27
0,814 0,630 0,222
11,0 8,5 3,0
13
a,
0,092
1,25
74 74 74 74
0,185 0,092 0,055 0,148 0,074 0,037
2,25 1,25 0,75 2,0 1,0 0,5
240 (1)
13
240 240
Fin.. .
20 13
13 240
à 266
Il
4,5
110
20
/3
à
0,333
tu.
200
Moyen. .
110
1.4
6,6
Gros. . (Gros. Moyen.
plot.
40 40
.
Fin. .
'
1
met. tub. 1,110
180 160 180
74
15 '74
Ià
son mouvement l'a amené en dehors de la toile, le courant cesse, le fer se désaimante, et l'oxyde attiré et retenu par
°
la plaque F retombe, et ainsi de suite. En plaçant deux
7
52
9
à
<2
Mehl-
Rittinger.
enté.
mati,
Grobkorn-
Setzmaschine.
Cribles continus
lit.
0,28 (2)
293
theT.-Up,
électro-aimants solidaires D et D, de telle sorte que,.quand l'un est au-dessus de la toile et agit, l'autre soit à côté et à l'état neutre, on aura un appareil continu et pour ainsi dire à double effet.
L'oxyde de zinc reste seul sur la toile et est entraîné
1
2
à 3 71.
2
5 ès
(t) Les tables à 240 secousses par minute donnaient un travail irrégulier; on a réduit ce nombre à 200 au maximum.
(2) Pendant l'année 1871, le débourbeur du SteranWaschwerk a traité 17.726 tonnes
de minerai.
Avant de passer à la description des ateliers, je vais dire quelques mots d'une machine électro-magnétique essayée pour la séparation du fer carbonaté et de la blende, séparation qu'il est très-difficile de réaliser avec les appareils fig. ordinaires. Cette machine est représentée par les et 7, Pl. IX. Le mélange de blende et de fer carbonaté est d'abord soumis à un grillage qui transforme la blende en oxyde de zinc et le fer carbonaté en oxyde magnétique attirable à l'aimant. Il est ensuite versé au moyen de la trémie A sur une toile sans fin B, enroulée sur les deux cylindres C et C1, et qui l'amène au-dessous d'un fort électro-aimant D, se mouvant perpendiculairement à la longueur de la toile sans fin sous l'action de la bielle E. Au moment où l'électro-
avec elle. Pour produire l'alternative d'action et d'état neutre dans les électro-aimants, voici quelle est la disposition adoptée
Les bobines sont portées sous un chariot qui roule sur deux rails a, et qui passe au-dessous d'une pièce de bois G parallèle aux rails; cette pièce est garnie sur une partie de sa longueur de deux lames de métal conducteur b communiquant avec les deux, pôles d'une pile et isolées l'une de
l'autre par la pièce G elle-même. Au-dessus de chaque électro-aimant se trouvent deux petites lames à ressort c qui communiquent avec les deux extrémités du fil des bobines et qui, dans le mouvement du chariot, viennent frotter contre les lames conductrices b. Quand elles sont en contact avec b, le courant passe et l'électro-aimant agit; quand le mouvement les amène au-delà des extrémités de b, le courant ne passe plus. La lame c étant fixée au milieu de la
longueur de l'électro-aimant, on voit qu'il suffit que les lames b soient prolongées de part et d'autre de la toile sans
fin d'une longueur égale à la moitié de celle de chaque électro-aimant. Le mouvement est communiqué à l'arbre H, qui le trans-
met à la toile sans fin par les roues d, et à l'axe I par le galet de friction f entraînant le plateau J. Cet axe I fait mouvoir E au moyen de la bielle h et de la manivelle g.
Lors des essais qui ont été faits, cette machine a bien