Annales des Mines (1872, série 7, volume 2) [Image 234]

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REVUE DE GÉOLOGIE. 458 butent l'un et l'autre par des couches très-ferrugineuses et se ter-

lemnites hastatus, Ammonites subobtusus, A. ooliticus, A. poly-

minent par des calcaires blancs dépourvus de fer et riches en silex et en spongiaires, tandis que les céphalopodes caractérisent surtout les assises ferrugineuses de la base.

morphus, A. disons, A. Bakerim, A. viator, A. anceps, A. coronatus, Posidonomya alPina. Sans pouvoir affirmer l'association intime de tous ces fossiles qu'on recueille le plus souvent au pied d'escarpe-

M. D11111 Ortler (s) a constaté que les

Ammonites viator et A. tripartitus, dont le niveau avait paru

ments abruptes, M. Favre affirme avoir trouvé dans la même couche les A. Humphriesianus, subobtusus, tripartitus et viator, d'une part, et les Amm. polymorphus, Puschi et tripartitus,

jusqu'ici très-incertain, appartiennent aux couches les plus élevées

d'autre part.

FRANCE MÉRIDIONALE.

du bajocien, mais ne s'y montrent que dans les contrées où ces couches présentent un faciès alpin. Dans tous ces gisements, les deux ammonites sont accompagnées par le Cancellophycus (Chon-

drites) scoparius. Dans tous les gisements à faciès jurassien, au contraire, le C. scoparius se trouve à la base du bajocien, dans la zone à A. Murchison. On sait d'ailleurs, d'après des observations diverses, que le C. scoparius se retrouve aussi dans le bathonien et peut même monter jusque dans l'oxfordien.

TERRAINS.

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On doit à M. A. Muller (i) une étude détaillée JURA BÂLOIS. du cornbrash dans le Jura bâlois : ce terrain a i5 ou 20 mètres d'épaisseur, y compris la couche à Ammonites macrocephalns que l'auteur comprend dans ce système bien qu'elle soit généralement rangée dans le Callovien.

L'étage supérieur, ou couches à Rhynchonella varlans, com-

rences suivant que l'on considérait le bassin de la Durance ou celui

prend : 10 calcaires ferrugineux oolithiques à Ammonites macrocephalus, A. triplicatus ; 2° calcaires argileux gris à Ostrea Knorrii, Mytilus bipartitus, Pdlynchonella varians. On distingue dans l'étage moyen : 1° calcaires à Gervillia Andre, Trigonia costata, Lima proboscidea ; .2° calcaires oolithiques jaunes Holectypus depressus, Dysaster analis.

de la Méditerranée. Dans le premier de ces bassins, la grande oolithe est marneuse et renferme de belles ammonites. Dans le second, on trouve deux facies distincts de part et d'autre du mé-

oolithe à Clypeus patella, Enfin l'étage inférieur comprend : Ammonites Parkinsoni, Nucleolites clunicularis ; 2° calcaires à Terebratula maxillata, Nerinea Bruck.neri.

M. D leulafai t (2) a constaté que, dans la ProPROVENCE. vence, l'étage de la grande oolithe présentait de grandes diffé-

ridien de Lorgues'(Var). A l'ouest, ce sont des Marnes, des calcaires

Il est à remarquer que le cornbrash, entendu de cette façon,

marneux et des calcaires grumeleux renfermant la faune de flanville; à l'est, ce sont des sédiments marneux avec des coquilles bivalves et des huîtres de petite taille. En revanche, au-dessus du niveau de Ranville, la composition de la grande oolithe supérieure est constante dans toute la Provence: elle est formée de calcaires à débris d'oursins, d'encrines et de bryozoaires.

correspond, non-seulement au cornbrash anglais, mais à toute la

MOLÉSON.En Suisse, M. Ernest Favre (3) a décrit l'étage oolithique inférieur dans le massif du Moléson. Cet étage débute par des marnes foncées avec Ammonites opalinus, A. Murchison, A. tatricus, au-dessus desquelles vient une puissante formation de calcaires marneux et de marnes schisteuses rougeâtres, avec Be Bull. Soc géol., XXIX, 148. Bull. Soc. géol., XXVIII, 76. Arch. des sciences de la bibi. de Genève, XXXIX, 169.

grande oolithe.

Étage oolithique supérieur. BOULONNAIS.

M. H. E. Sauvage (2) a étudié un reptile mo-

sasaurien, le Leiodon primvum, trouvé dans les argiles kimméridiennes et dans les marnes portlandiennes des falaises de Boulogne-sur-Mer. Jusqu'à présent le genre Leiodon n'avait été trouvé que dans la craie, et les plus anciens mosasauriens connus étaient ceux des couche,s de Solenhofen.

(I) Ernest Favre. Reuue des travaux relatifs à la géologie de la Suisse. 1872, 83.

(2) Comptes rendus, 10 juillet 1871.