Annales des Mines (1873, série 7, volume 3) [Image 23]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

40

COMPOSITION CHIMIQUE DES EAUX TFIEPIO-MINÉRALES

de l'évaporation de l'eau de la Grande-Grille (nous avons fait cette expérience sur o,,57), et qu'on la traite sans autre préparation par l'acide sulfurique concentré, les gaz qui se .dégagent attaquent le verre de façon à y graver des caractères parfaitement nets. Recherche de l'acide borique.

Présence de (acide borique dans les eaux-mères le 2. La recherche de l'acide borique a été seulement qualitative : on a traité par l'acide sulfurique une certaine quantité de sels extraits par évaporation des eaux-mères .n° 2 précédemment traitées pour la recherche du fluor, et l'on a chauffé le mélange jusqu'à complète expulsion de l'acide chlorhydrique. Les sulfates obtenus, pulvérisés, ont été mis en digestion avec l'alcool, puis on a enflammé le mélange : une coloration verte énergique de la flamme a alors indiqué la présence certaine de notables quantités d'acide borique.

DE

victry,

DE BOURBON-L'ARCHAMBAULT ET DE NÉRIS.

par l'acide azotique, on a évaporé à siccité au bain-marie, on a repris par l'eau, puis on a filtré pour séparer le soufre. La liqueur ainsi obtenue a donné par l'acide sulfurique un précipité blanc devenant brun au contact du sulfhydrate d'ammoniaque, ce qui indique par conséquent la présence du plomb. Une autre portion de cette même Présence du cuivre. liqueur ayant été évaporée à sec, le résidu a pris au contact de l'ammoniaque la coloration bleue caractéristique des sels de cuivre, mais ce dernier métal n'existait qu'en proportion très-faible dans le précipité, dont la majeure partie consistait en sulfure de plomb. Les sulfures en dissolution dans Présence de l'arsenic.

le sulfhydrate ont été précipités par l'acide chlorhydrique, reçus sur un filtre, puis lavés avec soin et desséchés à 1000. Lue portion de la matière a été alors traitée par l'eau régale, la solution a été additionnée de perchlorure de fer pur, on a précipité par l'ammoniaque, et le précipité a été dissous dans l'acide sulfurique. Essayée dans l'appareil de Marsh, cette solution a donné de nombreuses taches sur

Recherche de l'arsenic et des autres corps dont la presence est indiquée par les actions successives de l'hydrogène sulfuré et du sulfhydrate d'ammoniaque.

la porcelaine et dans le tube un fort anneau indiquant

D'anciennes analyses ayant bien constaté la présence de

La couleur rouge du précipité obtenu par l'hydrogène sulfuré pouvait faire soupçonner présence de l'antimoine : pour le rechercher, on a dissous une autre portion de sulfures dans l'eau régale, puis on a ajouté de l'acide tartrique, du sel ammoniaque, de l'ammoniaque, et du sulfate double de magnésie et d'ammoniaque.

l'acide arsénique dans l'eau de Vichy, l'arsenic devait se retrouver en quantité notable dans les eaux-mères. 2o grammes des mêmes sels précédemment traités pour la recherche du fluor et de l'acide Présence du plomb.

borique ont été dissous dans l'eau distillée, la solution a été saturée par l'acide chlorhydrique, puis on y a fait passer un courant prolongé d'hydrogène sulfuré, qui a déterminé un précipité rouge orangé assez abondant, soluble dans le sulthydrate d'ammoniaque, sauf un léger résidu de sulfures noirs dont on a cherché d'abord à reconnaître la nature.

On a traité ce résidu dans une capsule de porcelaine

la présence de quantités relativement considérables d'arsenic. Absence de l'antimoine.

L'arséniate double précipité de cette manière ayant été séparé par le filtre, on a traité la liqueur par l'hydrogène sulfuré pour isoler l'antimoine, mais on n'a obtenu ainsi qu'un très-léger précipité, dont il a été impossible de reconnaître la nature. On a alors recommencé toutes les opérations précédentes