Annales des Mines (1873, série 7, volume 3) [Image 32]

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COMPOSITION CHIMIQUE DES EAUX THERMO-MINÉRALES

formées de longs filaments comme feutrés ensemble, et .dont la pulvérisation est assez facile dans cet état. Une quantité de 20 grammes de Recherche de l'iode. cette matière a été placée dans une capsule de porcelaine avec de l'eau distillée et 5.grammes de carbonate de soude;

on a évaporé le tout à. siccité ; on a calciné le résidu au rouge' naissant, on l'a ensuite pulvérisé dans la capsule même, puis on l'a mis en digestion avec de l'alcool absolu.: La liqueur alcoolique, évaporée à siccité, a laissé un résidu

salin qui a donné avec l'acide azotique, l'amidon ou la benzine, une forte réaction iodifère. Le résultat de l'essai de la même matière pour brome a été très-douteux. On a traité Recherche de l'acide phosphorique. 2 grammes de matière par l'acide azotique pour détruire la matière organique ; on a repris par l'acide sulfurique de manière à convertir le tout en sulfates et à mettre l'acide phosphorique en liberté; on a ajouté du sulfate d'ammoniaque pour former des sulfates doubles avec l'alumine et la magnésie, s'il en existe. On a repris par l'alcool, on a filtré, puis on a chassé l'alcool par l'ébullition.

La liqueur contenait le fer, le manganèse et l'acide phosphorique cherché : ons a ajouté du sulfhydrate d'ammoniaque pour précipiter les métaux à l'état de sulfures; puis on a recherché l'acide phosphorique par le sulfate de

magnésie., qui a donné avec la plus grande netteté des indices de sa présence. Une autre portion de la liqueur, convenablement traitée par le molybdate d'ammoniaque, a donné d'autre part un précipité jaune caractéristique du même acide. On a dissous enfin les sulfates doubles dans l'eau dis-

DE VICHY, DE BOURBON-L'ARCHAMBAULT ET DE NÉRIS.

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Matière grillée par l'acide azotique, et l'on a précipité la chaux de la solution par l'oxalate d'ammoniaque; en essayant alors au spectroscope ce précipité, préalablement calciné, puis dissous dans l'acide chlorhydrique, on a obtenu des indices certains des raies rouges et de la raie bleue caractéristiques du strontium. Elecherche de l'arsenic et autres corps dans le dépôt manganésifère existant contre les parois da réservoir principal de la source.

Cette matière a été recueillie l'ors du curage du réservoir principal de la source, dont elle recouvrait complétement les parois : à l'état humide elle est brune et se pétrit dans les mains, presque comme de l'argile plastique; desséchée, elle se réduit en une poussière brune, impalpable, tachant fortement les doigts, dans laquelle on voit çà et là des parcelles jaunes d'oxyde de fer hydraté. Ce dépôt est dissous par l'acide chlorhydrique avec un ort dégagement de chlore et un dépôt abondant de silice gélatineuse. Pour éviter l'entraînement à l'état de chlorure

de l'arsenic qu'il peut contenir, on en a pris 2 grammes qu'on a fondus au creuset de platine avec 2 grammes de nitrate de potasse et 4 grammes de carbonate de soude l'eau était fortement colorée en vert par le manganate de potasse; on l'a décomposé par quelques gouttes d'alcool, on a filtré la liqueur, on l'a saturée par l'acide chlorhydrique, puis on y a ajouté 0g 17 de fil de fer dissous dans l'eau régale. Le précipité d'oxyde ferrique obtenu en précipitant par l'ammoniaque a été dissous dans l'acide sulfurique, puis on a traité la liqueur par l'appareil de Marsh

tillée, et l'on y a reconnu par les réactifs ordinaires la

on a obtenu ainsi sur la porcelaine des taches brunes, faibles il est vrai, mais solubles par l'acide azotique, et

présence du fer, du manganèse, de quantités considérables de chaux et d'une notable proportion de magnésie. .0n a traité 4 grammes de Recherche de la strontiane.

dans le tube, au bout de deux heures de chauffage, un fort anneau brun offrant tous les caractères de l'arsenic. D'après cette expérience, l'arsenic 'existe donc incontes-