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COMPOSITION CHIMIQUE DES EAUX THERMO-MINÉRALES
d'arsenic contenue dans les eaux de Vichy ; ce corps a été retrouvé dans les eaux-mères, dans les dépôts calcaires des sources, mais surtout dans les boues ferrugineuses qui sem-
DE VICHY, DE BOVRBON-L'ARCHAMEAULT ET DE INÉRIS.
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auxiliaire précieux, dans certains cas de maladies cutanées, par exemple, où l'on n'obtient aucun effet des bains d'eau minérale tels qu'on es administre aujourd'hui.
blent constituer un véritable sous-arséniate de fer. Les boues ferro-manganésiennes de Bourbon-l'Archambault en
Moulins, le ro novembre 1872.
contiennent très-peu, de sorte qu'il n'en existe que des traces impondérables dans l'eau minérale. La présence du bore dans l'eau de Vichy, annoncée sous réserve par M. Bouquet, a été bien reconnue dans les eauxmères et peut être aujourd'hui considérée comme certaine ; il en est de même du phosphore, reconnu en outre dans les con ferves de la source de Bourbon-l'Arc,hambault. L'acide azotique a été trouvé dans bien peu d'eaux minérales : les eaux de Vichy et de Néris (*) en contiennent certainement. L'analyse spectrale a fait découvrir dans les trois eaux la lithine, vainement recherchée par les procédés ordinaires ; et dans celles de Vichy et de Bourbon-l'Archambault, le
csium, le rubidium et le strontium. En fait de métaux, on avait seulement soupçonné le cuivre dans les dépôts des sources de Vichy : sa présence n'est pas
douteuse, de même que celle du plomb, du zinc, du cobalt. En somme, ce travail renferme, comme on voit, un cer-
tain nombre de faits nouveaux, intéressants à enregistrer pour l'histoire chimique des eaux minérales de l'Allier, et qui pourront servir un jour à expliquer les mystères de leur action thérapeutique. Nous voudrions surtout qu'il pût attirer l'attention des médecins sur les eaux-mères des labo-
ratoires de l'établissement thermal de Vichy, où existent tant de substances actives ; peut-être y trouverait-on un () L'eau de Néris, très-concentrée par l'évaporation, a donné une coloration brune avec l'acide sulfurique et le sulfate de protoxyde de fer.
NO T E.
PREUVE DU PROCÉDÉ ANALYTIQUE EMPLOYÉ POUR LE 'DOSAGE DU BROME.
Essai du bromure de potassium. L'unité de poids de bromure de potassium pur doit contenir, d'après les tables d'équivalents, 0,,681 de brome, et doit donner 1%571 de bromure d'argent en le précipitant par l'azotate. Pour vérifier la pureté du bromure de potassium employé à l'expérience ci-dessous, j'ai pris une quantité de gramme de ce corps fondu, je l'ai dissoute dans l'eau distillée, puis j'ai précipité par une solution de i,80 d'azotate d'argent (l'équivalent exact à employer eût été de 1,=,427). Le bromure d'argent obtenu ainsi pesait 11,580, chiffre très-voisin
de celui que donne la théorie, de sorte qu'on peut considérer ce bromure de potassium comme suffisamment pur et contenant par conséquent 67,1 p. 100 de brome. Preuve analytique. J'ai dissous dans 2 litres d'eau commune : Sel marin
45 gr.
Sulfate de soude Carbonate de soude
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Total.
14
72 gr.
Ce sont à peu près les quantités des matières salines contenues dans 25 litres d'eau de Bourbon-l'Archambault; j'ai ajouté à cette solution og,i 2 de bromure de potassium fondu, qui correspond par
conséquent à o,,08, de brome, et j'ai précipité par 2 grammes d'azotate d'argent. TOME III, 1873.
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