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DU DISTRICT DE SCHEMNITZ (HONGRIE).
ROCHES ÉRUPTIVES ET FILONS MÉTALLIFÈRES
elle paraît devenir plus dure en profondeur. Les minerais sont les mêmes que ceux du Schüpfer Gang. A l'est du Neu Anton Gang, on connaît un filon étroit et stérile auquel on a donné le nom d'Anna Gang ; il vient couper le premier dans sa partie nord sous un angle trèsaigu. M. V. Lipold le considère comme le prolongement du Johann-Baptista Gang et comme étant parallèle au N eu Anton
Gang. Nous n'adopterons pas cette manière de voir ; c'est plutôt une fente latérale qui se détache au toit du filon principal. L'Anna Gang a été recoupé vers le sud par les travaux de l'Ignaz Stollen ; il a été reconnu stérile et inexploitable. Le Neu Anton Gang est presque complètement exploité
Plus au nord, au delà de la courbe, le filon présente un accident remarquable en un point, il disparaît presque complètement et se réduit à un simple joint , tout à. fait semblable à ceux que l'on trouve constamment dans la syénite. Les premiers travaux faits pour le retrouver ont été infructueux; on a beaucoup discuté sur la question de savoir s'il y avait un rejet produit par un croiseur inconnu ou si le filon s'arrêtait là. Dans ces derniers temps, des travaux plus complets ont élucidé la question : le filon se bifurque en deux veines dont l'une conserve sa direction, tandis que l'autre se dévie brusquement vers le mur et,
à quelques mètres de distance seulement, reprend sa direction primitive ; la première reste tohjours un simple joint et se perd non loin du point de division ; la seconde reste étroite sur une faible longueur et redevient puissante aussitôt qu'elle reprend sa direction primitive ; c'est elle qui constitue le filon principal ; ce dernier s'est dévié
dans la partie située au-dessus du niveau de la Kaiser Josephi II Erbstollen. Le Colloredo Gang à été découvert à Colloredo Gang.
la fin du siècle dernier seulement, au moment où il a été recoupé par la Kaiser Josephi il Erbstollen. Il affleure sur la rive droite de la vallée ; il est dirigé N. '15'; vers le nord il s'infléchit à l'est ; il plonge à l'est de 4o0 environ dans sa partie sud; au point où il s'infléchit, il devient beaucoup plus roide et son plongement atteint 700; généralement, ce
brusquement en détachant une simple fente à son toit, laquelle a continué à suivre sa direction, et dans toute la partie déviée il s'est réduit lui-même à une fente. Nous avons pu vérifier ce fait à deux étages successifs. Dans la partie déviée, les épontes de la fente sont d'un noir bril-
plongement augmente en profondeur. Sa puissance est
lant, très-polies et tout à fait miroitantes; elles présen-
variable de om,6o à 4 mètres ; c'est au point où il s'infléchit qu'il est le plus mince, surtout dans les niveaux inférieurs. Il est encaissé dans la syénite ; au mur il est suivi parallèlement par un filon de grtinstein situé à une petite distance. La syénite est toujours imprégnée de pyrite ; tantôt elle est très-solide et rendue tout à lait compacte par du quartz qui l'imprègne ; tantôt elle est décomposée, presque kaolinisée,
tent des stries de glissement tout à fait horizontales ; entre elles on trouve un peu d'argile qui paraît résulter du broiement de la syénite au moment du glissement. Pendant ce
glissement, la pression était telle que cette syénite s'est pour ainsi dire comprimée sur une épaisseur de quelques
et tombe en sable sous le marteau. Les épontes sont toujours très-nettes, souvent polies; ainsi, vers le sud, on peut
voir dans les vieux travaux des étendues considérables de l'éponte du mur présentant un poli tolit à fait miroitant ;
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centimètres : elle présente en effet au voisinage de la surface polie l'aspect d'un pétrosifex ; en s'en éloignant peu à peu, on voit les éléments de la roche reparaître d'abord confus, puis distincts à une distance de 10 à 20 centimètres. Cette syénite est très-compacte et pénétrée de quartz ;
on distingue des stries de glissement faisant avec l'hori-
il en était probablement déjà ainsi au moment où s'est
zontale un angle de 100 environ.
effectué le mouvement dont nous parlons. Ce mouvement TOME HI, 1873.
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