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MÉTHODES D'EXPLOITATION DES COUCHES PUISSANTES
il en est de même avec la méthode actuelle, il suffit de diminuer la largeur des petits piliers de chaque tranche. La méthode que je viens de décrire n'est guère appliquée de cette manière que depuis dix-huit mois. Elle mène
à être très-souvent sous les remblais. On se propose de donner aux étages 18 ou 24.m de haut et de prendre dans chacun d'eux en montant des sous-étages de fi- qui seront menés absolument comme les étages actuels. L'abatage, qui se fait à la poudre, est plus facile dans la
première tranche que dans les autres, la poudre faisant moins d'effet dans celles-ci à cause des fissures. On donne pour la production du piqueur : Au massif.
5 tonnes.
Au dépilage, j" tranche. Au dépilage, 2' tranche Au dépilage, 5e tranche.
7,5 5
5,5 à h
DE HOUILLE EN FRANCE.
de 20'. Le long de chaque montage, on prend un front de taille incliné suivant la ligne de plus grande pente ; on le fait obliquer un peu, le bas ayant 1m d'avance sur le haut. A mesure que la taille avance, le remblai la suit par piles successives de 2 mètres. A la fin; quand il ne restè plus qu'un pilier mince, on l'enlève, s'il y a lieu, par de petites
L'air aspiré par un ventilateur Guibal vient par le niveau à charbon de l'étage, se partage entre les traverses et monte par des couloirs en balayant les fronts de taille ;. il s'en va par le niveau et le puits à remblai. Le courant
recoupes.
est partout ascensionnel, on peut assurer l'égale répartition entre les divers chantiers par un Système de toiles, de portes et de guichets. Il sera bon de réunir, comme on en a l'in-
dépilage.
tention, les courants viciés dans un retour d'air spécial au lieu de leur faire suivre la voie d'arrivée des remblais. Les incendies sont assez fréquents, mais on peut en général les circonscrire, au pis-aller, dans un étage. Épinac, puits Fontaine-Bonnard.- L'inclinaison est de la traversée hori40 à 45°, la puissance moyenne de zontale de 1.5"'. Le charbon est dur; lourd ; mais il fuse et s'effrite à l'air; c'est une houille mi-grasse, à longue flamme ;
les incendies y sont à craindre ; il peut y avoir un peu de grisou. La couche'a été exploitée jadis par piliers et galeries ;
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rentre aujourd'hui dans ces vieux travaux, en enlevant les piliers et en remblayant tout ; on y trouve fréquemment des feux. La couche est divisée en 'quartiers par des plans inclinés distants de loo à i5om. Les étages sont limités par des plans horizontaux distants de or', ce qui leur donne 15" de largeur. On prend trois tranches de 2m,5o. En première tranche on trace au mur un niveau inférieur à charbon, un niveau supérieur à remblai ; on les relie par des montages espacés
La deuxième et la troisième tranche sont traitées comme la première. On compte par homme environ it,8 au traçage et 5,6 au
Les fronts de taille sont aérés par un courant direct. Montrambert, puits Devillaine. (Fig. 7, Pl. III; fig. 1, 2 , 5, Pl. IV). - (Voir la note de M. Devillaine, Bulletin de la Société de l'industrie minérale, tome IV). - La couche (grande masse de Montrambert) est la même que celle du puits Monterrad.
Ede a généralement une inclinaison de 5o° ou 550 et une puissance de 10 à 15m, soit une traversée horizontale moyenne de n5m. Le toit est un schiste compacte; après le dépilage, il s'affaisse par grandes masses. Le charbon est tendre, il est très-exposé aux incendies; il ne donne pas de grisou. La couche est divisée en quartiers de 5om de hauteur ou