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MÉTHODES D'EXPLOITATION DES COUCHES PUISSANTES
plan incliné au pied duquel passe la galerie principale. La première partie du trajet se fait dans des voies généralement sinueuses, à parement de remblais, par suite étroites et médiocrement entretenues; elles ne desservent qu'un ou
deux chantiers chacune; on ne peut alors employer les chevaux. Le parcours doit donc être réduit autant que possible. Les galeries d'étage n'ont pas d'ordinaire une circulation assez active et une largeur assez grande pour occuper un cheval et sont desservies par des rouleurs ; c'est une raison pour ne pas irop éloigner les plans inclinés les uns des autres. Il ne faut pas, d'un autre côté, les rapprocher
trop, car chacun d'eux exige un certain personnel, trois jeunes gens .au moins, quelle que soit la circulation.
Mais quand on le peut, on évite absolument les plans inclinés qui grèvent la tonne de of,o4 à of,o6 en manutention, entretien, etc., et qui obligent presque à employer des rouleurs dans les galeries d'étage. Si les conditions locales permettent de déplacer facilement les recettes, de racheter quelques différences de niveau par des rampes et d'avoir une production suffisante dans un étage, on peut se passer de plans inclinés. On y parviendrait souvent dans
la méthode par rabatage, surtout quand les tranches ont 6 mètres de hauteur, et dans la méthode par tranches inclinées où toutes les tranches d'un étage out leur pied sur le même plan horizontal. C'est rarement possible avec la méthode par tranches horizontales, où l'on change de niveau chaque fois qu'on passe d'une tranche à l'autre. Cependant j'ai cité des exemples où, avec quelques rampes, on arrive dans ce cas à faire prendre les bennes au chantier par les chevaux qui les mènent au puits sans rupture de charge (Commentry, Montceau-les-Mines, puits SainteÉlisabeth). Mais généralement, dans cette méthode, on est
obligé, surtout quand on fait des galeries principales au rocher, de descendre dans chaque étage à partir de la
DE HOUILLE EN FRANCE.
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de l'étage par des plans ou des balances, sinon il faudrait trop de travers-bancs. eLes bennes de remblai sont ordinairement menées par des chevaux à un plan incliné ; de là elles vont aux chan-
tiers, soit par un réseau de galeries établies au haut de l'étage, soit par les voies mêmes qui servent au sortage du
charbon. Dans le second cas, il y a un peu moins de galeries à entretenir ; mais on est presque astreint à ne pas faire le transport du remblai et celui du charbon aux mêmes heures ; en outre, si les deux matières marchent en sens contraire, l'une va forcément à contre-pente. Aussi le double réseau de galeries existe-t-il généralement dans la méthode par rabatage, la méthode par tranches inclinées, la méthode verticale, souvent même il se retrouve dans la méthode par tranches horizontales ; mais alors l'emploi de balances, de plans inclinés ou de bures pour descendre le remblai est inévitable, tandis que dans les deux premières méthodes on peut souvent s'en dispenser, ainsi que des rouleurs, aux mêmes conditions que dans le sortage du charbon.
Quant au prix du roulage, il dépend d'abord de la distance, ensuite de la pente et de l'état d'entretien des voies.
Quand il y a deux réseaux distincts de galeries pour le sortage du charbon et l'arrivée des remblais, on peut combiner les pentes de telle sorte que les matières transportées aillent toujours en descendant. On peut compter alors 7 o tonnes transportées à ioo mètres pour l'effet utile du rouleur, 5oo à 50o tonnes transportées à ioo mètres pour celui du cheval. L'entretien des voies est meilleur, et par suite l'effet utile plus grand, quand le sol est plus solide. C'est un avantage de la méthode par tranches inclinées où la voie de fond de l'étage' est portée par le massif vierge, sur la méthode horizontale où, sauf en première tranche, elle a un sol de remblai.
deuxième ou de la troisième tranche tout le charbon au bas
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