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POUVOIR CALORIFIQUE
fait de la condensation est irrévocablement perdue pour l'acte de la combustion. Or les houilles sont des composés ternaires diversement condensés, et. c'est là Ce qui fait que
la simple analyse élémentaire, qui lii'append rien sur le mode de combinaison, ne peut rieW APprendre non plus sur
leur pouvoir calorifique, et ne petit ainsi servir à appré'-; cier leur valeur industrielle. M. le professeur Stein (de Dresde) est même allé phis loin; il affirme, dans son travail sur les houilles de la Saxe (1857), page il, « que l'analyse élémentaire n' apprend rien sur les propriétés réeees d'une houille » . Cette assertion me paraît cependant par trop absolue; elle est en opposition avec le travail si consciencieux de M. Regnault, qui conclut de ses analyses « que la composition élémentaire « des houilles de la formation carbonifère ne varie, pour
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175 des, ., autres bassins..., Viunautre côtét on, ne, saurait pp,s
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ppses ,!4 M. ,Regnault., IIe,st %piujpni-cthui pertgt1 Lar,col.npositiou'élémentaire, des,. s'accordes -to,tf.jpgrà,çaven leurs propriétés essentielles, e"est-à-dire are leurs' pouvoirs agglomérant et, calorifique: Ce désaccord
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iegie,,f par la détermination directe du pouvoir _caleri7; figmé,Ae' certaines houilles, 'détermination que l'on 'doit Scheurer-Kestner et Ch. Meunier, de Mulhouse (*),', Je dois ajouter que ces recherches scientifiques s'accordent
«
d'ailleurs avec les résultats généraux des travaux entrepribil y a quelques années, au point de vue industriel, soit par le docteur Brix de Berlin, soit par les soins de la marine de l'État, tant en Angleterre qu'en France. En étudiant avec quelque attention l'ensemble de ces divers travaux, on arrive à cette conclusion, que j'avais déjà cru pouvoir tirer, il y a longtemps, de l'examen des houilles du bassin de la Loire, « que la valeur réelle d' une
en moyenne 22,3 p. 100 de cendres, et celles du bassin de Fliiha même 44,87 p. ioo ; or, on 'Sait que, dans ces
houille peut mieux être appréciée à l'aide de l'analyse immédiate que par l'analyse élémentaire » ("). L'analyse immé-
les houilles d'une même qualité, qu'entre des limites très« resserrées » (*). Cette divergence entre les conclusions des deux savants chimistes s'explique par la nature spéciale des houilles de la Saxe. Les unes, celles du bassin de Plauen, renferment
conditions, l'analyse élémentaire exacte est impossible. Les autres, celles du bassin de Zwickau, contiennent toujours une proportion fort élevée de fusain minéral (Russkohle),
dont la nature est, comme on sait, tout à fait anormale, le fusain contenant souvent plus de 10 p. 100 d'eau, tandis que la matière combustible proprement dite ne renferme guère plus de 5 à 3,5 o. 100 d'hydrogène, ce qui modifie nécessairement la composition moyenne, ainsi que les propriétés, des houilles ordinaires de ce bassin, On ne peut donc généraliser les conclusions de M. Stein ; il faudrait
se garder surtout de les étendre aux houilles plus pures () Annales des mines, 5' série, t. XII, p. zo5.
diate, qui consiste à distiller les houilles dans une cornue
et à en incinérer le résidu, permet, en effet, d'apprécier directement le pouvoir agglomérant, ainsi que la nature et la proportion des cendres. De plus il est facile de montrer, surtout à l'aide du travail de MM. Scheurer-Kestner et Meunier, que le pouvoir calorifique croît et décroît avec la proportion de carbone fixe laissé par la distillation. Cela est du moins vrai pour les houilles proprement dites, mais non pas toujours pour les anthracites et les lignites. Le tableau suivant contient le résumé des recherches de MM. Scheurer-Kestner et Meunier. Il donne, dans une pre(*) Annales de physique et de chimie, to série, t. XXI et XXVI. (**) Annales des mines, 5' série, t. II, p. 5].i.