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POUVOIR CALORIFIQUE
ET CLASSIFICATION DES HOUILLES.
calories. A partir de là, et jusqu'aux anthracites, la chaleur
lorsqu'on compare des houilles de bassins différents ; le
de combustion s'affaiblit sensiblement, par suite de l'amoindrissement de la teneur en hydrogène. Du reste, la seule houille appartenant à ce type, qui ait été expérimentée par M. Scheurer-Kestner, est celle du puits Chaptal du Creuzot qui donné 9662 calories (page 174) ; mais la
valeur calorifique supérieure de ce type résulte aussi, comme nous le verrons, des essais de vaporisation.
En France, les charbons gras à courte flamme se rencontrent, outre le Creuzot, vers la base des bassins de Saint-Étienne, du Gard, de Brassac, d'Ahun, du Nord, etc.; en Belgique ils sont surtout abondants autour de Charleroy ; en Angleterre, dans le pays de Galles et plus spécialement auprès de la ville de Cardiff.
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Gard et Rive-de-Gier, avec le Creuzot et les bassins belges à composition égale, les houilles de ces derniers bassins donnent plus de coke et développent plus de chaleur que
les charbons du midi de la France. Passons aux essais de vaporisation. Ils sont peu nombreux, ou, du moins, pas assez précis pour être rigoureusement comparables. Au lieu de pouvoir dresser un tableau complet, il faut se borner aux données suivantes M. Scheurer-Kestner n'a pu essayer en grand la houille grasse du Creuzot ; mais il a brûlé un mélange de deux tiers de houille maigre du Creuzot avec un tiers de houille grasse de Ronchamp, ce qui équivaut à peu près aux charbons du quatrième type.
Citons, comme exemples, les analyses de quelques houilles
Dans une première série d'expé-
de ce type COMPOSITION
ORIGINE
des bouilles, déduction faite des cendres.
des
houilles.
li
0+Az
NATURE
MvolaA
dans
et
la houille pure
(Rive-de-Gier), couché
batarde. ....
OBSERVATIONS.
Moyenne
aspect du coke.
sans cendres. Par 100.
90,53
5,05
4,42
23,7
.
90,55
4,92
4,53
22,3
I
Kestner.
Fondu.
t empiétement
f
Analysées par M. Regnault.
Houille du puitsChaptal du Creuzot.
88,48
4,41
7,11
19,6
fondu. Id.
ches, dites fines fer-
09,66
4,88
6,46
22,2
Bien fondu.
Analysées par M. de maranly.
89,09
4,79
6,12
19,75
Id.
Id.
4,80
5,91
18,31
Id.
Moyenne de six couges, de Mons.
.
.
.
t
Analysée par m. Schourer-Eesner.
.
Moyenne de sept cou-
ches du Centre (Belgi-
que).Un peu moins
grasse que les précédentes Moyenne de trois coucites de Charleroy.
911,75 d'eau.
C'est le chiffre le plus élevé, constaté par M. Scheurer -
Houille du puits Henry
Houille de Rochebelle. près Alais (Gard). .
riences, n kilogramme de houille pure a vaporisé 91,85 d'eau. Dans une seconde série 9k,6E
T i Eu reEs S
Ces analyses prouvent, comme celles du troisième type,
que la proportion des matières volatiles est loin de s'accorder, d'une manière générale, avec l'analyse élémentaire ; et ce désaccord se manifeste ici encore plus spécialement,
C'est également une houille grasse à courte flamme, qui a donné au docteur Brix le maximum d'eau vaporisée; c'est la houille de la mine James à Eschweiler ; à l'état marchand, elle a transformé en vapeur 81,93 d'eau ; ou supposée pure, 91,25. Les nombreuses expériences, faites en Angleterre, accordent également la prééminence aux charbons gras à courte flamme du pays de Galles. Les houilles marchandes, à 5 ou 7 p. 100 de cendres, de ce district vaporisent presque toutes 9 kilogrammes à 91,50 d'eau, lorsque les charbons gras du nord de l'Angleterre dépassent rarement 81,50. Ces derniers donnent des coups de feu plus rapides, ils permettent de