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DE LA WESTPHALIE.
mur s'opposeront à ce que la cloison reste suffisamment imperméable pour atteindre réellement son but. Elle pour-
beaucoup de mines, soit qu'on exploite au-dessus du niveau du retour d'air, soit que des éboulements obstruent les galeries d'aérage, soit qu'il n'existe même pas de voie spéciale de retour. On doit chercher à remédier au plus tôt à
rait bien n'avoir d'autre effet que d'augmenter les résistance
qui s'opposent au mouvement de l'air et de diminuer par suite l'intensité du courant. Pour bien utiliser le courant d'air, il faut multiplier les remontées, dont la distance ne doit pas dépasser 20 ou 5o mètres ; il suffira, pour ventiler le cul-de-sac, qui aura alors iø à 15 mètres de longueur en moyenne, de la diffusion produite par le mouvement des piqueurs au travail, par le chargement des bennes et par le roulage.
Il est à peine nécessaire de rappeler que, soit pour les travaux montants, soit en cas d'un abondant dégagement de grisou, soit pour les chantiers situés à une grande distance du courant, il faut recourir à des dispositions particulières, telles que coffrets, galeries spéciales d'aérages, ventilateurs portatifs, etc. ; que pour la percée des remontées destinées
à l'établissement des plans inclinés et à la circulation des ouvriers, le mieux est d'en pousser deux simultanément et de les faire communiquer de temps en temps par une galerie horizontale: qu'enfin, en cas de danger imminent, tous les travaux montants doivent être absolument interdits. Pour faire communiquer eUsemble deux galeries de niveau, on a commencé, dans ces derniers temps, à remplacer
les remontées par des trous de sonde : c'est là une innovation à imiter ; malheureusement on n'offre ainsi qu'une voie très-étroite au courant d'air; mais le travail est plus rapide et plus économique ; en outre, on écarte ainsi toute chance d'accident et toute difficulté, ce qui a d'autant plus d'importance que, dans la plupart des mines, les ouvriers habiles et habitués au travail dangereux des remontées sont très-rares. g. Dans les mines à grisou, l'air, une fois parvenu dans les travaux, ne doit jamais se mouvoir en descendant. La commission a constaté que cette règle est enfreinte dans It
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AÉRAGE DANS LES IIIINES DE HOUILLE
ce vice d'aérage, dont les inconvénients ne peuvent être compensés que par un renforcement énorme du courant d'air.
En général les courants partiels débouchent à angle droit dans la galerie de retour d'air, souvent même deux courants débouchent en face l'un de l'autre dans le travers-bancs , par les deux galeries de retour d'air d'une même couche : on diminuerait considérablement les pertes de forcequi résultent de cet état de choses en raccordant les galeries par des courbes à petit rayon, ou en établissant des cloisons directrices. On doit éviter les variations brusques dans la section des galeries. Il est bon de placer tous les appareils servant à distribuer et à régler le courant au niveau des voies de retour, là où les troubles résultant du mouvement de l'extraction ne sont pas à redouter. k. Le trajet de l'air doit être raccourci autant que possible par le percement de remontées, de faux puits, etc. 1. En observant les règles qui précèdent, il sera .possible, même avec les moteurs employés jusqu'à présent, d'améliorer l'aérage des travaux et de diminuer les chances d'accidents. En tout cas, on doit se tenir constamment sur ses gardes. L'expérience montre qu'on ne peut se rendre un compte exact de l'aérage d'une mine que par des mesures anémométriqueS. Malheureusement on n'est pas encore convaincu partout de cette vérité. L'auteur ne connaît en Westphalie qu'une seule mine où l'on contrôle de temps en temps l'aérage par des observations anémométriques : en divers points des travers-bancs et des voies principales d'aérage, on a donné à la galerie une section régulière en forme de rectangle, qui se raccorde progressivement avec