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TÉNACITÉ DE L'ACIER.
TÉNACITÉ DE L'ACIER.
rayons de courbure que présentait la lame en son point milieu, soit l'étau étant serré, soit après avoir desserré l'étau et retiré la lame (5). Ce sont les rayons de courbure p et po, correspondant à la flexion sous charge et à la flexion permanente, et il est facile d'en déduire l'allongement élastique des fibres superficielles par la formule déjà citée
On voit que nos résultats confirment pleinement ceux obtenus par d'autres méthodes d'expérimentation. Les valeurs de la tension et de l'allongement proportionnel qui correspondent à la limite d'élasticité présentent des divergences du même ordre, selon qu'elles ont été obtenues par des expériences de traction directe ou de flexion
35o
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transversale. Les expériences de traction directe donnent des chiffres
qui ne dépassent pas 4o kilogrammes pour la tension et 0.002 pour l'allongement proportionnel. Or, dans les réNous donnons ci-contre denx tableaux d'expériences qui représentent assez exactement la moyenne des résultats que nous avons obtenus 4° Lame de omm,67 d'épaisseur
OUVERTURE
2p.
2Po.
millimètres.
millimètres.
millimètres.
30 24
19 13
29 20
12
18
de l'étau.
22 .
21
Ct.
sultats obtenus par M. Fairbairn, on trouve des chiffres de .7o kilogrammes et même de 75 kilogrammes pour la tension élastique maximum déterminée par flexion transversale.
(Voyez les tableaux joints au mémoire de M. Grimer déjà cité.) De même, M. Phillips 'résumant les résultats de ses expériences sur les lames de ressorts de chemins de fer, dit : « L'acier fondu, trempé et recuit au-dessous du rouge
lumineux dans l'obscurité, commence à éprouver des 0,0141 0,0180 0,0188
rupture.
allongements permanents sensibles, à une limite d'allon-
gement proportionnel élastique qui varie de o,004 à « o,005. » Ainsi l'anomalie sur laquelle nous voulons appeler l'at-
2° Lauze de 0m.,28 d'épaisseur
de l'étau. millimètres. 15,0 12,0 10,5 10,0
2p.
2po.
millimètres.
millimètres.
10
21 17
14
tention s'est présentée très-fréquemment, quoiqu'on ne l'ait pas mise en lumière jusqu'à présent. Il nous reste à
0,0147 0,0185 0,0200
ritptilre.
(5) Ces rayons se mesurent en essayant successivement des tiges
cylindriques de diamètres gradués. Quand le diamètre est trop petit, il y a jeu sensible sur les côtés ; quand il est trop grand, il y a deux contacts, et le jour passe au point milieu entre la lame et la tige essayée. Nous- croyons qu'on peut évaluer ainsi le rayon de courbure à un demi-millimètre près.
chercher à quelles causes elle doit être attribuée. Nous ferons d'abord remarquer que les résultats obtenus par les deux méthodes ne sont pas entièrement comparables, et que les formules employées pour le calcul des expériences de flexion transversale cessent d'être rigoureusement exactes dès que la limite d'élasticité est dépassée. Le caractère physique qui sert à reconnaître la limite d'élasticité est le commencement de la déformation permanente de la barre essayée. Dans les expériences detrac-
tion directe, l'allongement est le même pour toutes les fibres, qui par suite atteignent au même moment leur