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REVU
MM. C. Musynski et E. Prihoda (i) se sont spécialement occupés de l'étude du sol au point de vue militaire. Leur ouvrage renferme des 'considérations sur les formes et les apparences extérieures gni sont propres aux différentes espèces de roches. Sous le titre, la Guei'i.e et la Géologie, le tolonelnDon Rodri g u ez (2) a, en outre, fait-paraître un travail dans lequel, à
l'exemple de M. Élie de Beaumont, il a cherché à mettre en relief l'infltiênce que l'orographie, l'hydrographie et la constitution géologique du sol exercent sur les opérations stratégiques. Prenant pour base la carte géologique de la Péninsule par MM. de Verneiiil et Gallo m b, il s'occupe spécialement des différentes guerres que l'Espagne a soutenues depuis l'antiquité jusqu'à notre époque ; puis il traite des dernières guerres de la Prusse contre l'Autriche et contre la France, ainsi que des campagnes les plus mémorables qui ont eu l'Europe pour théâtre. On trouvera encore .diverses données sur l'orographie et sur la physique du globe dans les publications géographiques; elles sont d'ailleurs résumées chaque année dans les Annuaires de MM. Vivien de Saint-nartin et Bell m, ainsi que dans les rapports de M. mfaigtij
noir à la Société de géographie. Mentionnons enfin M. J. de Co ssigny (3) 'qui a publié un résumé sommaire et élémentaire des principales notions acquises
sur la terre, sur sa constitution actuelle, sur sa chaleur centrale et, en un mot, sur la géogénie.
nepartitilson des ,êtres «urinaire périodes. M. D esh ay es (4) conclut de l'étude des mollusques fossiles que
les diverses époques géologiques se groupent en quatre grandes périodes dont aucune n'a d'espèces communes avec les autres. La première de ces périodes comprend les formations. paléozoïques. La secondeCorrespond au trias. La troisième est représentée p.ar les terrains jurassiques et crétacés, qui peut-être devraient être séparés en deux périodes, mais dont la distinction doit.être regardée comme douteuse, en raison des travaux récents sor la limite du terrain jurassique et du néocomien. A la quatrième période répondentdles4errains4ertia4res. L'auteur croit à une interruption brusque des créations après chacune de ces périodes, coolie, si Ja nature cherehAit àyengweler ses forces créatrices et àdtsq -
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Die Terrainlehre. Vienne, 1372.
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427 appliquer à un plus grand nombre d'êtres dontrquelques-uns s'avancent de plus en plus vers un degré supérieur .kOrgailisation.. Observons toutefois que l'opinion- de M. Desh ayes sur' l'interruption brusque des créations successives est difficile à concilier aveâleg..kravaux, tant de fois analysés dans,eette Revue, qui, au fur etykrne$ure du progrès des explorations géologiques, nous montrent--partout des, formations de passage venant combler les lacunes admises jusqu'ici sur la foi .des premières observations. -RR,ÉLIMINAIREs.
Da dÉOLOGIE.
erg
Altoperfecl4an.des connaissances paieontologiques. Lorsqu'on songe à l'imperfection de noSi connaissances relativement:à laifautie actuelle, on apprécie combien elle doit être plus grande encore pour les faunes des époques antérieures. M. Ail ey ne Nié h oison (i) a présenté sur ce sujet des observations auxquelles il est très-utile pour le géologue d'avoir égard, et(..qui s'accordent d'ailleurs en partie avec-celles développées par M. Del esse dans la Lithologie du fond des mers D'abord', l'orgahiSatibri de certains êtres s'oppose àrice qu'ils fournissent dés fossile ei kparmi ces derniers, il faut compter ceux qui ne sécrètent pas des parties solides, formées de chaux carbonatée, de silice, de chaux phosphatée ; et la faune de notre époque _et em. nous montre que ces êtres sont très-nombreux. s' Lorsqu'on considère la série dés couches qui se sont déposées dans une région, des périodes de temps iocaleulables peuvent très-bien n'y être-pas représentées ; tel est le cas lo,rsqu'il ne s'est pas formé, de dépôts, et l'étude du fond des mers actuelles montre très-bien que de grandes étendues n'en reçoivent pas. 3° Il est nécessaire anse .de tenir compte de l'amincissement des câlines, ou plus généralement d'es variations qu'elles présentent dans leûr coMposition, !ors même qu'elles sont synchroniques. Ainsi, par exemple, tandis que les sables et graviers se déposent le long du rivage, les calcaires se forment dans la haute mer ; or, les mellSques qtithabitaient ces régions-différentes de la mer n'étaient
pefilds mêMeS, bien qu'appartenant à la faune d'une même étkete. -ch° La disparition siibite de certains fossiles est encore bietildigne
étiides géologiques, M. Nich-fdlson Attention ; car,' d'après ense que les Changenients tlanela vie' allinale ont eu lienitrèsgraduellement tresrremarquable. d'aill-érie"db-Veir dans Ie.' lias
Memorial de ingenieros, 18-7-1.
Mémoires de la Société historique du Cher. Revue scientifique, 5 juillet 1873:
(1) Canadian Journal, décembre 1872.