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ROCHES.
REVUE DEnè:EOLOGIE.
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Cette terre, riche en carbonate de chaux, appartient alPfeealii) de transport de la Vesle qui coule aussi dans la craie.
455 de T ha e r, celles qui présentent la composition suivante peuvent être considérées comme étant sans défaut Argile.
Une terre végétale d'alluvions, provenant de GraGRAVESON. veson (Bouches-du-Rhône), et contenant 1,15 p.aiiiàlè sel inarin, a été analysée par M. Cartier (z), ingénieur des salins du Midi. dk
48,00 23,50
Carbonate de chaux . Sable siliceux.. "tirf-11,
qt., 17:75
Argile
Sulfate de chaux. Chlorure de sodium
0,62
,J
1,15 0,11 5,62
,
Azote.
Matières organiques et perte Humidité.
2,25 100,00
THURINGE.
M. E. E. S c hm id (2) a étudié une terre végétie
blanchâtre ("Weisse Boden) qui s'étend d'Unstrut à Wethau. Elle a
une couleur, qui est pâle, comme l'indique son nom, et qui, tire légèrement sur le gris et sur le jaune. Elle est d'ailleurs douce au toucher, friable et de bonne qualité Quartz avec un peu de silicates d'alumine et de chaux.
Argile ayant pour formule 9S102, 4AI=03 +1sIi0. . Limonite. Carbonate de chaux avec un peu de magnésie. . . Humus. Eau Somme
87,17 11,32 1,95 0,60
0,22 0,02 101,28
Cette terre blanchâtre de la Thuringe est d'origine assez problématique; comme elle repose sur du lehm qui recouvre lui-même du muschelkalk, on voit par sa composition qu'elle ne résulte pas de la destruction de son sous-sol : M. S chmi d pense qu'elle provient de poussières de sable fin et d'argile qui auraient été fournies par la formation voisine des lignites et accumulées par les vents.
M. Albert Orth (3) a essayé un grand nombre de SILÉSIE. terres végétales prises dans la partie de la Silésie comprise entre les montagnes Zobten et Trebnitz. Conformément à la classification (t) Mémoires de l'Institut national de France, XXII, n° 5, 28. Deutsche geol. Gesellschaft, XXIII, 473. Geogn. Durchforschung des Schlesischen, Schwemmlandes. Berlin, 1872.
i. Dans les vallées. 2. Sur les hauteurs.
67 à 85 60 à 79
Sable.
2à 6
15
à 22
Calcaire.
Humus.
0à7 0à9
is 7 à 20
Les meilleures terres de la Silésie sont 'donc les plus riches en humus ; elles contiennent aussi beaucoup d'argile, mais généralement peu de sable, et elles sont quelquefois complètement privées de calcaire. Il en est,d'ailleurs de même pour les terres végétales du bassin Parisien.
Boches diverses. Soufre. SICILE.
M. Mottura (1) a étudié les gisements de soufre de
Après avoir établi que tous ces gisements, -y- compris les formations ferrugineuses, gypseuses et bitumineuses, constituent un seul ensemble appartenant au miocène inférieur, M. Mo ttura explique les dépôts de soufre natif par la réduction des gypses marins du miocène inférieur sous l'influence de matières organiques.
En présence de l'eau, cette réduction a dû donner lieu à la production d'acide sulfhydrique, d'acide carbonique et de carbonate de chaux. Le premier de ces corps, se dégageant de sources sulfureuses, s'est décomposé à l'air en donnant du soufre natif. Quand
la réduction s'est opérée loin du contact de l'eau, il s'est formé des sulfures qui, phis tard, en présence de l'oxygène et de l'acide carbonique, ont donné naissance à divers minerais de soufre. La marcassite et la chalcopyrite contenues dans les gîtes miocènes de la Sicile, résulteraient de l'action des sulfures réduits sur des dépôts déjà formés d'oxydes de fer et de cuivre. Quant à l'allure tourmentée et irrégulière des terrains qui con-
tiennent le soufre, elle provient de la nature lacustre de ces dépôts, des mouvements oscillatoires du sol qui ont eu lieu pendant leur formation, enfin de la grande activité des phénomènes volcaniques dans la période miocène.
Sel gemme. Parmi les minéraux des gîtes salifères, signalons celui que M. de (2) vient de nommer Syngenite. On le trouve avec
eph ar
Memorie del R. Comitato Geologico d'Italia, I; 1871. K. K. geol. Reichsanstall, juillet 1872.