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On les rencontre,beaucoup plusearement dans les schistesfcesf, tanins, et ils disparaissent même dans le granite, dans lequel il n'y a du moins aucune mine exploitée:. Toutefois, dans le voisinage des -gîtes métallifères, on observe généralement des granitesdesq)orphynreSeet des grünsteins dont l'éruption semble leur avoir donné naissance. Quelques mines,ont
aussi été ouvertes dans un véritable porphyre; et en outreiles gîtes sont habituellement traversés par des filons de griinsteinSe, de mélaphyres ou de trapps dont,nous avons fait connaître la coni position précédemment. Les gîtes métallifères de PAltaï sont le plus ordinairement forme de baryte sulfatée, de quartz et de sulfures métalliques ; ,mais ces derniers ont été fortement décomposés jusqu'à de grandes profon-
deurs, et transformés par l'oxydation en minerais ocreux. Les minéraux cristallisés s'y rencontrent très-rarement et consistent en produits de décomposition qui sont de formation secondaire. Suivant leur teneur en métal, orf, les distingue en minerais d'argent et en minerais de cuivre, entre lesquels il n'y a pas du reste
de séparation bien tranchée. Les minerais d'argent contiennent ordinairement du cuivre, un peu d'or, du plomb, de zinc et beaucoup de fer; d'un autre côté les minerais de cuivre contiennent aussi de l'argent et les autres métaux qui viennent d'être mentionnés. A la mine Sadowinsky, on rencontre le tellure qui est combiné
avec l'argent et avec le plomb ; mais les gîtes métallifères de l'Altaï présentent peu de variété dans leurs minéraux.
L'argent est à l'état d'argent natif, de chlorure, de tellurure, de sulfure, et se trouve aussi à l'état d'argent rouge, de fahlerz, de galène argentifère. Le cuivre est à l'état de cuivre natif, de cuivre sulfuré, de pyrite de cuivre ordinaire et panachée, de fahlerz, d'oxyde rouge et noir, de Kupferpecherz, de carbonates (malachite et azurite), de brochantite. La gangue des gîtes métallifères de l'Altaï est surtout caractérisée par la rareté des carbonates spathiques et de la chaux fluatee. D'un autre côté, les minerais ne contiennent presque jamais le cobalt, le nickel, le bismuth, l'antimoine, l'arsenic, le mercure, l'étain et le tungstène.
Dans les gîtes métallifères de l'Altaï, il n'y a pas de structure zonée sui-vaut les parois des filons, et généralement ces derniers ne sont pas parallèles; ce sont par excellence des gîtes irréguliers. Eu résumé, M. B. de Co tt a ne met pas en doute que les gîtes métallifères de l'Altaï n'aient été déposés par des eaux qui conte-
ROdfilàeMÉTALLIFÈB.ES.
naient en dissolution les substances Minérales nécessaires pour former leurs.: différents sulfures métalliques, ainsi que le quartz et la baryte sulfatée. S'ils sont toujours décomposés et changés en minerais ocreux jusqu'à de grandes profondeurs, il faut l'attribuer s n'ont pas été recouverts par la mer et par des terrains plus récents; à ce que depuis l'émersion de l'Altaï, qui remonte au terrain carbonifère, ils sont au contraire restés exposés aux altérations de l'atmosphère. On sait que de grandes altérations s'observent aussi dans les gîtes métallifères du Cornouailles qui ont à leur partie supérieure un chapeau de fer ou gossan et dont l'émersion remonte également à une époque extrêmement reculée. Météorites et roches analogues.
Classification. M. Tsc her rn ak (n) a donné une classification des météorites d'après la collection du Musée impérial de minéralogie de Vienne. Six familles sont établies et elles comportent du reste des subdivisions en espèces Anorthose et augite: Fer à peine visible. (Exemple : Shergotty.) Péridot, bronzite, enstatite à peine visible. (Ex.: Chassigny, Bishopsville.) III Péridot et bronzite avec fer. (Chondrite.) IV Silicates et fer natif, en mélange grenu. (Mésosidérite.) Fer natif enveloppant des cristaux de silicate qui lui donnent la structure porphyrique. (Pallasite.) II
VI Fer natif.
Dans les météorites pierreux, M. .Tsc hermak observe que la structure est quelquefois bd:difforme ; tels sont ceux de SaintMesmin et de Dacca, dont le ciment est gris et ressemble au météorite d'Ornans.
Vernis des météorites. Le vernis qui recouvre la surface des météorites a été rappro-
ché, par M. Stanislas Meunier (2), d'une sorte de vernis qui s'observe à la surface de certaines roches terrestres, telles que la dolérite et le grès quartzeux. Comme le grès quartzeux n'a pu reL cevoir son vernis d'une fusion, M. Stanislas Meunier l'attribue à l'air. Il admet que la différence consisterait seulement en ce que, pour les météorites, la friction de l'air est énergique et de peu de durée; tandis que l'inverse a lieu pour les roches terrestres. Minerai. Mittheil., 1872; 163. Comptes rendus, LXXV, 290.