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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
TROISIÈME PARTIE.
TERRAINS.
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affinités avec la faune des roches inférieures de Tremadoc du Pays de Galles septentrional. Quant au Tremadoc supérieur, il paraît être représenté à Saint-David par les couches dites crArenig.
Les espèces nouvelles, décrites par M. Hicks, appartiennent aux genres Neseuretus, Niobe, Theca, Bellerophon, Palasterina, Dendrocrinus, Ctenodonta, Palinarca, Glyptarca, Davidia, Modiolopsis. On trouve avec elles les Lingulella Davisii, Lingula petalon, Obolella plicata, Orthis Carausii, Eophyton explanatum. Cette faune
ressemble à celle des couches de Potsdam et de Québec, dans l'Amérique du Nord. Il est remarquable de rencontrer un pareil nombre de lamellibranches dans des couches aussi anciennes.
11 y a dans les couches d'Arenig, qui viennent au-dessus, un changement de faune complet. On voit apparaître pour la preTEPRAflÇS PALÉOZOÏQUES.
TERRAIN SILURIEN.
Grautolith(,s de Saint-David. M. J. Hopkinson (1) a signalé, dans le terrain silurien inférieur du pays de Galles, à Saint-David, une remarquable faune .de graptolithes. Ces fossiles se trouvent dans des schistes noirs et fertuginetti'aPparteant à l'étage d'Arenig et établisSent son synchronistrib airec le groupe de Québec dans le Canada 'et les schistes de Skiddaw dans le Cumberland. Le genre Didymograpsiià e'àireprésenté:'Par cinq espèceS4;.dont trois, D. extensus, D. patulus, pennatulus, sont caractéristiques des groupesde Québec-et de Skiddaw. Il y a..-en tout, à Saint-David, neuf genres et Vingti.denX espèces. Trois dores genres, Tetragraptus, LoganograptitS et Phyllograptus, sont spéciaux,à cet horizon.
L'auteur a reconnu qu'a Shelve, à la partie inférieure du groupe d'Arenig, il existe aussi, sous la grande masse de l'étage de Llandeilo, une zone de graptolithes;, les uns identiques avec* ceux de Saint-David, les autres appartena'nt à des formes très-voisines. Faune des couches de Tremadoc et d' Arenig.
M. Hicks (s) a recueilli de nombreux fossiles dans les, couches de Trernadoc, aux environs de Saint-David. Ces couches, reposant en concordance sur les schistes à lingules, ont plus de 3oo mètres tr.épaisseur. Presque tous les lOssiles sont in:niveaux et offrent de grandes British. ass. Brighton, Geol. Nag., IX, 467. Geol. Society, 4 décembre 1872.
mière fois les Graptolithes, ainsi que les genres Trinucleus, Ogygia, etc. Par suite, selon l'auteur, la véritable limite entre le cambrien et le silurien doit être tracée entre le Tremadoc inférieur et les couches d'Arenig. Classification des couches cambriennes et siluriennes.
On doit
à M. Flic ks (e) un essai de remaniement de la classification des roches cambriennes et siluriennes. L'auteur propose de distinguer les groppes suivants de bas en haut 1" Cambrien inférieur, comprenant le groupe de Longmynd (grès de Harlech, schistes de Llanberis, roches de Bray-Head) et le groupe
ménéviea, intimement lié au premier par ses caractères paléontologiques. 2° Cambrien supérieur, comprenant les Lingula flags (inférieurs,
moyens et supérieurs, appelés aussi couches de Maentwrog, Ffestiniog, de Dolgellyet):4e1VIalvern) et, le groupe de Tremadoc. Les genres Olenus, Conocoryphe, Dikelocephalus, établissent une connexion étroite entre ces deux groupes. 3° Silurien inférieur, divisé en groupe d'Arenig (inférieur et su-
périeur, le premier mis en évidence paries recherches récentes de l'auteur et établissant un passage avec le groupe de Tremadoc), groupe de Llandeilo (inférieur et supérieur, le dernier composé de
schistes neirs, le premier de calcaires) et groupe de Bala ou de Caradoc.
'40'Si1itrien supérieur, forrné-cleS groupes de Llandovery (inférieur et supérietir), de Wenlock et .deLudlow. (1) Geologist's association.
Geol. Nag., IX, 383.