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GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.
REVUE DE GÉOLOGIE.
7,,A7 (IRE DES -COucuES.
Terre végétale.. .
ÉPAISSEUR.
lititètres.
.,.,.,.,,,..:,. ,:. ..,..:,.,._,.i ',e" Mo,
.... . .. ... ... .
Calcaire a gryphées. "2.: Marnes bleues, huileuses avec quelques bancs
.,_ .......... .. . Calcaire férti'dér, de grès.. .
.
.
. .,.
5,6o
i, 40
rjd,-11:
.
Schistes très-fins de marne bleue.,,,. _i! Marnes de diverses couleurs avec alternances de
7,90 ,i11,11720
finissent par former le fond de la couche. Dolomie dure en bancs épais Marnes blanchâtres bigarrées Schiste et houille des marnes irisées. Marnes grises et blanchâtres Marnes noirâtres Marnes bleues.
grès et de dolomies jaunâtres, tendres, qui, , 'd,Ill,go .
.
Gypse gris noirâtre, mué de cristaux de :toutes couleurs avec des alternances de marne... . . . Marnes très-salées Sel gemme rosé et blanc, avec couches de sel
.......... Marnes vertes et noires huileuses Muschelkalk présumé (Dolomie)
1'.14111).
.
.
.
.
mètres. 0,00 2,0,0
7,60 23,00 30,90 38,10
k,--, 1 1,50 3,60
117,00 123,90 131,00 131,50 133,00 141,22 142,72
20 ,48
1.16,32
10,70
166,80 177,50
117;101i .
0,30 0,20 1,50 8,22
Marnes rouges
marneux Marnes gypseuses Gypse et marne.
' 6,90
PROFOND Eue.
54,G0
)0,60 3,90 2,90 10,30
232,10 212,70 236,60 239,50 249,80
On a donc rencontré à peu près 55 mètres de sel gemme appartenant aux marnes irisées; de plus, ce sel est de 'bonne qualité, puisqu'il ne contient que des traces de chlorure de magnésium. Le sondage de Miserey-, commencé à la cote 40 mètres, s'est arrêté sans doute à la dolomie du muschelkalk. Il se trouve d'ailleurs près de deux failles dont l'une ramène le trias au niveau du coral-
lien. Les recherches infructueuses de sel gemme dans les marnes irisées de la Franche-Comté s'expliquent très-bien par le peu de con-.
Ermite des lentilles de sel et de gypse. Ells1t peuvent aussi être dues à des dissolutions opérées par les nappes d'eau souterraines; mais nous serions porté à croire que ces dissolutions sont assez rares dans des couches aussi argileuses et aussi compactes que les marnes irisées de la Franche-Comté L'exemple de Miserey montre même que des failles peuvent interrompre les nappes d'eau et faciliter leur diffusion dans les couches, sans qu'il en résulte cependant une dissolution du sel gemme à leur voisinage immédiat. CANTAL. - M. J. B. Rames (i.) a entrepris l'étude du Cantal. (1) Géogénie du Cantal, 1873.
577 Soumettant à la critique les différentes publications faites sur cette région, il s'est occupé, avec l'aide de MM. de Sap o r t a, R. Tournofler et E. Lartet, des animaux et surtout des végétaux fossiles qui se rencontrent dans certaines- couches ; il a donné une attention spéciale aux phénomènes glaciaires; en outre il a cherché à préciser l'âge relatif des terrains ainsi que des roches volcaniques.
Considérons d'abord le terrain granitique; il se montre au jour sur une grande étendue dans le département du Cantal ; de plus il comprend plusieurs variétés' de granite et de leptynite qui sont au micaschiste. Des filons. de porphyre, -de associés au gneiss pétrosilex, de dirite, d'amphibolite et de serpentine la Caver-. sent ; en outre cWCalcaire cristallin est enclavé dans le gneiss et a subi, comme ceernier, un métamorphisme. Le terrain houiller est représenté par un petit lambeau et un grès rouge, d'âge inconnu, pourrait. :être rapporté au permien?
Dans les terrains tertiaires, wees distingue les trois étages habituels L'é,ocène consiste en sable quartzeux, débris roulés de roches granitiques et argile plastique bariolée. 20 Le miocène inférieur se compose de marnes avec Cypris faba, Bythinia Dubuissoni, Cerithium Lamarcki, Chara destructa, Typha latissima. An-dessus vient un calcaire lacustre qui se voit bien aux environs d'Aurillac et contient Hellx- arvernensis, Limnaea pachy.
gaster, Planorbis cornti,jSur,quelques points, ce calcaire est recouvert par un basalte miocène qui marque la première phase de l'activité volcanique dans le Cantal. Le miocène supérieur est formé par une argile blanchâtre avec sable, galets de quartz et débris du terrain tertiaire. Il renferme âlastodon angustidens, Dinotherium giganteum, Rhinoceros, Hip-. parion, 111achairodus, Amphicyon. .La végétation était d'ailleurs luxuriante et accusait une température moyenne annuelle de 20°. 5° C'est alors qu'eut lieu une deuxième phase de l'activité volca-
nique; elle forma le cratère du Cantal, produisit du tuf ponceux (trass) avec fragments de bois charbonnés, puis un basalte por-
phyroïde à gros cristaux d'augite, et elle inaugura le terrain pliocène.
Pendant la période de tran- quillité qui suivit, il se développa une flore très-riche qui est actuellement étudiée par M. de Saporta et qui parait indiquer -une température moyenne dépassant 18°.
Une troisième phase de l'activité volcanique est caractérisée