Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
BULLETIN. 63o Le frêt, pendant cette même année, fut, des ports de Longene et
de Rio, pour Marseille, de Cette
France.. . Port de Bouc Bastia Solenzara Gênes Livourne.
Italie..
.
.
Ceci. Naples Follonica. Savone.
9,33 11,00 9,33 5,20 6,00 5,00 4,50 5,50 9,00 4,50 5,00
(Extrait de rapports, en date des 8 mars et sa mai 1873, adressés a M. le Ministre des affaires étrangères, par M. A. DE 'VAUX, consul de France à Livourne.)
Statistique minérale de l'Angleterre pour les années
1859 à 1871. La valeur des minerais, du combustible et des autres substances minérales que l'Angleterre extrait de son sol (non compris la pierre
à bâtir, la pierre à chaux, les ardoises, ni l'argile commune), a presque atteint, en 1871, le chiffre colossal de 1.200 millions de francs, dont 880 pour la houille et 192 pour les minerais de fer. En 1872, par suite de l'augmentation du prix de la houille, cette
valeur s'est élevée à près de 1.50o millions, dont 1.16o pour le combustible. Les chiffres qui donnent, pour le Royaume-Uni, le mouvement
de l'importation et de l'exportation des substances minérales ne sont pas moins utiles à connaître que ceux relatifs à la production de ses mines. En effet, l'Angleterre, ayant à peu près le monopole de la fabrication de certains métaux, tels que le cuivre et le plomb, reçoit de presque toutes les contrées du globe, pour les élaborer dans ses usines, la plus grande partie de leurs minerais; le détail, par provenance, des quantités importées constitue donc, en réalité, pour certains minerais, une statistique universelle. De plus, en ce qui concerne la houille, comme l'Angleterre pourvoit presque à elle seule à l'alimentation des pays qui en manquent, particulièment pour les besoins de la navigation, le tableau de l'exportation
BULLETIN.
651
du combustible minéral anglais à destination des différentes contrées (si l'on fait abstraction de l'Europe septentrionale et des États-Unis d'Amérique) donne une idée assez exacte de leur vitalité commerciale et industrielle. Depuis longtemps on a compris, en Angleterre, l'utilité de la publication périodique de tous ces documents. C'est dans ce but qu'ont été créés les Minerai slatistics of the United Kingdom, que M. Robert Hunt, Keeper of mining records, publie avec une trèsgrande régularité pour chaque année, avantla fin de l'année suivante. L'histoire de cette publication est rappelée dans l'introduction du volume de 1871, d'où sont extraites les lignes suivantes Ce volume des Minerai statistics of the United Kingdom est probablement le dernier de ceux publiés sous le régime de la déclaration facultative, dont nous avons, dû nous contenter depuis 1848, époque à laquelle nous avons commencé à rassembler les chiffres de notre production minérale. Par deux actes du parlement (1, intitulés respectivement Acte de 1872 pour la réglementation des mines de charbon et Acte de 1872 pour la réglementation des mines métalliques, le compte rendu est déclaré obligatoire en ce qui concerne les mines de toute espèce. Nous devons donc espérer que, par suite de cette obligation légale, les Minerai statistics, qui ont déjà obtenu de ceux qui s'y intéressent des marques flatteuses d'approbation, offriront plus de garantie d'exactitude, et auront une plus grande valeur encore que par le passé pour les mineurs, pour les métallurgistes, pour ceux qui font le commerce des substances minérales et pour le public en général. Il n'est peut-être pas sans intérêt de faire connaître aujourd'hui les circonstances dans lesquelles le bureau de la statistique minérale a été établi par le gouvernement, et d'indiquer comment cette publication a été fondée et continuée jusqu'à présent. « Le 25 août r838, le conseil de l'association britannique adopta la résolution suivante : Cette assemblée est d'avis que, pour empêcher la déperdition de richesse et d'activité qui résulte inévitablement de l'absence de comptes rendus exacts sur l'industrie minérale, l'intérêt national exige qu'il soit créé un bu(*) Les Annales des mines ont reproduit in extenso les textes de ces deux
lois (7° série t. III, p. i), que le traducteur, M. Arnica, a fait précéder d'un résumé inStructif de la législation minérale de l'Angleterre.
Voiries articles 38 du premier de ces actes et Io du second. M. Robert
Hunt fait remarquer que, pour les mines métalliques, la loi est muette en ce qui concerne la publication des comptes rendus.