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TERRAIN TERTIAIRE ANCIEN .
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gement des strates d'eau douce inclinées de6 à 10° contre la crête de la Sainte-Baume , de telle façon que l'on serait amené à conclure que le système d'eau douce tertiaire traverse la formation marine secondaire. II faut une attention bien soutenue pour reconnaître la faille ; c'est là une nouvelle et intéressante preuve à ajouter à toutes les observations qui démontrent combien les erreurs de superposition sont faciles dans les terrains bouleversés. D'autres observations non moins intéressantes peuvent être faites à Pas-de-Peirui , sur les variations d'épaisseur et les altérations que peut éprouver le calcaire à lignite. Ainsi, la puissance des bancs qui séparent la grande mine du terrain tertiaire ancien d'avec les couches exploitables de jais, de la craie supérieure, se réduit ici à 120 mètres ; tandis que cette puissance est, à Fuveau, à Coudoux et autres points de la vallée de l'Arc, de plus de 200 mètres. Enfin , dans les couches reconnues et traversées par une galerie destinée à explorer le gîte de lignite, nous avons constaté que les parties calcaires et marneuses étaient tout à fait altérées dans le voisinage de la faille. Le carbonate de chaux ayant été , en grande partie , enlevé par les pyrites décomposées, les couches amincies ne présentent plus que des argiles rougeâtres, résidu insoluble et oxydé des calcaires compactes bitumineux. En descendant du Pas-de-Peirui , vers le bourg de Saint-Zacharie, on trouve les calcaires d'aspect dolomitique qui forment le pied de la Sainte-Beaume ; et l'on aperçoit dans la vallée la partie inférieure des terrains tertiaires reconnus dans la vallée de l'Arc. II y a néanmoins ici une différence très-importante à noter , c'est l'apparition d'un poudingue à gros noyaux jurassiques dans les bancs en couronnement des
