Description minéralogique et géologique du Var et des autres parties de la Provence avec application de la géologie à l’agriculture au gisement des sources et des cours d’eau par le comte H. de Villeneuve-Flavosc, ingénieur en chef des mines.- Paris : Victor Dalmont, 1856. 532 p., 22 cm. [Image 246]

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DESCRIPTION GÉOL . ET (MINÉRALOGIQUE DU VAR.

tiaire supérieur, nous renvoyons la mention de ces sédiments un peu plus loin. Lorsqu'on compare entre eux les divers dépôts tertiaires moyens de la vallée de l'Argens, on est frappé de leurs variations d'un point à un autre, de leur faible puissance, du petit nombre de leurs dépôts de lignite, et de l'état terreux de ces combustibles, et, enfin, de l ' absence du dépôt marin , comme si ces bassins avaient été toujours supérieurs à la mer de cette période . Mais ce qui frappe, surtout lorsqu'on compare ces dépôts à ceux de la vallée de l'Arc et de la vallée de la Durance , c'est à la fois l'absence de couches subordonnées de sulfate de chaux et la faible épaisseur de l'ensemble de ces terrains. Ainsi , tandis que le terrain tertiaire moyen de la Durance, aux environs de Manosque , atteint 2000 mètres, tandis que celui . de l'Arc va encore à 897 mètres , que celui même de FHuveaune dépasse 400 mètres , dans les bassins de l'Argens, on trouve, au plus, une puissance de 300 mètres .. Les terrains de l'Argens offrent aussi cette circonstance particulière, qu'ils paraissent avoir été formés d'une série de petits lacs communiquant ensemble et disposés en étages les uns au-dessous des autres , absolument comme les lacs actuels de la Suisse , et chacun de ces lacs avait bien moins d'importance que le lac tertiaire de l'Huveaune, depuis le pont de l'Étoile, près Roquevaire , jusqu'à Marseille . Il devient ainsi évident que l'épaisseur des terrains tertiaires a un rapport intime avec la surface des lacs qui les engendraient, comme si l'abondance du dépôt était le résultat de la surface d'évaporation et de la quantité d'eau qui affluait par les bords. Terrains tertiaires moyens à l'orient de l'Esterel.

Lorsque l'en vient à considérer les terrains tertiaires à