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DESCRIPTION GÉOL . ET nNINÉRALOCIQLI . DU VAR,
conclusion que nous avait déjà fournie [examen des noyaux du poudingue de Saint-Vallier . (1) . Voilà encore une preuve bien inattendue que l 'escarpement de Grasse à Saint-Vallier n'a surgi que postérieurement au terrain tertiaire supérieur, et , par conséquent , à l'époque diluvienne. En terminant la description du terrain tertiaire supérieur du bassin du Var, remarquons que le terrain contemporain présente, aux bords du Verdon et de la Durance , la même composition avec une précision attestant que les mêmes causes présidaient à la même formation . Des deux côtés , la majorité des noyaux est formée de calcaire marneux bleuâtre à l'intérieur , et altéré de la même manière à la superficie oxydée . Il semble que c'est le calcaire marneux néocomien et crétacé déposé dans les vallées jurassiques qui a , par ses débris , fourni les éléments de cette débâcle ; les restes de cette formation sont encore , en effet , la partie la plus attaquable dans les vallées secondaires des Alpes ; seulement les noyaux du poudingue du Var sont plus gros que ceux du Verdon à Vinon , parce que le cours du Var est plus rapide et le lieu de dépôt plus rapproché du point de départ. Ainsi c 'était aux deux extrémités du département du Var, des eaux tumultueuses arrachant aux montagnes escarpées des amas de débris , tandis que les eaux chargées de tufs des lacs qui sillonnaient la partie centrale du département n'empâtaient que rarement des cailloux et déposaient un calcaire spongieux et léger et d'une (1) A l'appui de ces deux preuves , viennent encore les débris de palmiers enfouis aussi dans le terrain tertiaire supérieur, entre
Robion et Castellane . Jusqu'à la période diluvienne, tout le nord du département du Var était demeuré une plaine basse avec une température très-douce .
