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~Elth ~1~5 QUATERNAIRES.
le fleuve jusqu'aux environs de Vienne ; entre ce point et Lyon, on en voit beaucoup . La présence des blocs erratiques entre Vienne et Lyon et leur absence complète dans les départements de la Drôme et de Vaucluse sont des faits dignes de remarque . Nous les mentionnons ici parce qu'ils ont de l'importance pour la théorie du phénomène erratique . Ils montrent le peu de fondement d'une hypothèse émise par deux savants géologues anglais, MM . Lyell et Murchison, qui ont fait voyager sur des radeaux de glace les blocs erratiques déposés h une grande distance de leurs points de départ : par exemple, ceux du versant oriental de la chaîne du Jura . Il est evident que si ce mode de transport s'était réalisé pour les blocs du Jura, h plus forte raison faudrait-il l'admettre pour ceux des environs de Vienne et de Lyon, dont l'éloignement des Alpes est encore plus considérable. Or, des blocs que des radeaux auraient transportés jus– qu'à Lyon ne s'y seraient pas en général arrêtés, car aucun obstacle ne les aurait empêchés d'aller plus loin; emportéspar les courants, ils seraient descendus jusqu'à la mer, et certainement ils auraient laissé quelques traces de leur passage à travers la Provence : on n'en observe aucune . L'hypothèse des radeaux de glace doit donc être écartée ; celle d'une extension extraordinaire des glaciers alpins est, jusqu'à présent, la seule qui ne soit pas en opposition directe avec les faits. Les trois espèces de dépôts diluviens que nous avons suivies, depuis l'extrémité sud du département jusqu'aux environs de Pierrelatte et de Barris, s'étendent bien au delà dans la direction du nord . Ce prolongement of— tu
Prolongement
des dilavium
• Époques glaciaires.
