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TERRAINS QUATERNAIRES.
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Rhône s'élevait lui-même à 20 ou 25 mètres au-dessus de son lit actuel . Cette époque est celle du diluvium des terrasses . L'Aigues, l'0uvèze et plusieurs autres torrents moins importants, qui aujourd'hui encore sont faiblement encaissés en sortant des montagnes, ne l'étaient pas du tout alors . Ce sont leurs divagations qui ont donné naissance aux depôts quaternaires que nous signalons . Sur certains points, ces dépôts ont une grande épaisseur qu'il serait difficile d'évaluer exactement ; ils s'enfoncent évidemment sous les alluvions récentes des cours d'eau environnants . Il est donc vraisemblable que leur partie la plus profonde représente le diluvium inférieur. Ce dernier terrain de transport, base de tous les autres, a dû, en même temps qu'il remplissait le fond de la vallée du Rhône, remonter le long des vallées latérales. Les cours d'eau torrentiels de Vaucluse ont déposé des cailloux roulés , non-seulement à la surface des plaines qu'ils traversent pour se rendre au Rhône, mais encore au sommet des collines de mollasse au pied desquelles ils coulent aujourd'hui . Ces cailloux, dont nous citerons bientôt des exemples , correspondent évidemment au diluvium des plateaux ; ils indiquent le plus haut niveau atteint par les courants quaternaires. On voit par ce coup d'oeil jeté sur le pays situé à l'est du Rhône, qu'il offre trois diluvium correspondant par leur âge à ceux que nous avons décrits sur les bords de ce fleuve . Le terrain de transport parallèle au diluvium inférieur est peu apparent, étant presque partout enfoui sous des alluvions plus récentes ; mais il n'en est pas de même de ceux qui représentent le diluvium des terrasses
