Description géologique du département du Vaucluse suivie d’une notice sur ces mines et ses carrières, avec deux planches de coupes géologiques par Scipion Gras, ingénieur des mines.- Paris : Savy, 1862. 440 p. + 2 planches, 23 cm. [Image 285]

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TERRAINS MODERNES.

et 30 à 32 pour 100 de carbonate de chaux, dont la plus grande partie paraît être à l'état de mélange intime . Son épaisseur est faible, car là où le sol a été labouré un peu profondément, on a amené à la surface les quartzites alpins du diluvium des terrasses . Lorsque l'on cherche à suivre la ligne séparative des deux étages d'alluvions dont nous venons de parler, on remarque qu'elle est quelquefois indiquée par une berge d'une certaine hauteur ; mais le terrain peut aussi ne présenter aucune brisure de pente et descendre graduellement jusqu'au niveau du Rhône . Dans ce cas , les alluvions supérieures ne sont pas nettement séparées de celles qui sont contiguës au fleuve ; on ne les reconnaît qu'à l'absence des cailloux roulés. Il est facile de confondre le dépôt limoneux du Rhône avec le lehm du diluvium des terrasses, l'un et l'autre ayant à peu près la même composition minéralogique. Le plus sûr pour les distinguer est de les observer sur un espace suffisamment étendu . Il est rare que le ter— rain sur lequel on marche, s'il est quaternaire, ne prenne quelque part la teinte ocreuse qui caractérise les formations récentes de cette période . Cela n'arrive jamais pour les matières alluviales, qui sont toujours d'un gris plus ou moins foncé. Les alluvions modernes constituent à l'ouest d'O— range une vaste plaine, très-fertile, dont le sol est un limon fin, presque entièrement dépourvu de gravier et contenant 40 à 43 p . 0/0 de carbonate de chaux . Ce terrain, qui, par son aspect et sa consistance, a de l'analogie avec celui des Paluds dont nous allons parler, a été