Description géologique du département du Vaucluse suivie d’une notice sur ces mines et ses carrières, avec deux planches de coupes géologiques par Scipion Gras, ingénieur des mines.- Paris : Savy, 1862. 440 p. + 2 planches, 23 cm. [Image 288]

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TERRAINS MODERNES .

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ferme un terrain alluvien qui est le prolongement du précédent et lui ressemble sous plusieurs rapports ; il en diffère seulement par une proportion un peu plus considérable d'argile, par une teinte plus foncée, et aussi par la présence de quelques cailloux roulés. Les alluvions récentes de la Durance occupent, soit à droite, soit â gauche du lit habituel de cette rivière, de— puis son entrée dans le département de Vaucluse jusqu'à son embouchure dans le Rhône, une superficie qui n'est pas moindre de 250 kilomètres carrés . Leur largeur moyenne est d 'environ 3 kilomètres . Comme pour le Rhône, les parties les plus voisines du lit sont caillouteuses . On y trouve beaucoup de galets formés de calcaires jurassiques ou crétacés ; puis, des grès quartzeux, des quartz compactes, des protogynes, des porphyres verts, et quelques autres roches appartenant aux espèces les plus dures des montagnes des Hautes—Alpes . Dès que l'on s'éloigne des bords de la rivière, les cailloux disparaissent et font place à un limon fin, de couleur foncée, en général très-fertile . A son aspect et h sa consistance, on reconnaît facilement qu'il est plus argileux que celui du Rhône, ce qui s'explique par l'étendue et la puissance des schistes argileux qui composent la plupart des montagnes où les affluents de la Durance prennent leur source. Un échantillon de ce limon, pris à AIalemort dans un champ cultivé, sur la rive gauche de la Durance, a donné par la lévigation 0 .25 à 0 .28 d'un sable composé de grains de quartz la plupart extrêmement fins, de débris de coquilles et de pierres calcaires ; le reste était de la

Alluvions de la Durance .