Description géologique du département du Vaucluse suivie d’une notice sur ces mines et ses carrières, avec deux planches de coupes géologiques par Scipion Gras, ingénieur des mines.- Paris : Savy, 1862. 440 p. + 2 planches, 23 cm. [Image 308]

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SUR LES MINES ET LES CARRIÈRES .

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d'un charbon fin, plus estimé que celui de la mine inférieure. Ces deux couches éprouvent, d'un lieu à un autre, de notables variations sous le rapport de la puissance et de la qualité du combustible ; elles sont coupées aussi par de nombreuses failles qui atteignent jusqu'à 5 ou 6 mètres de hauteur ; on y observe quelquefois des plis où le charbon disparaît pour faire place à un grès plus ou moins dur . Leur direction générale, comme celle de l'ensemble du terrain, est du N .-N.-E . au S .-S .-O ., avec une légère inclinaison vers la région est. Les travaux consistent en galeries principales ou de roulage (1) menées, à partir des affleurements, dans le sein des couches, sur une largeur de 2111 .50 à 3 mètres ; elles sont coupées de distance en distance par des traverses à angle droit, prolongées à droite et à gauche aussi loin que possible . Ces traverses ont de 3 à 4 mètres de largeur suivant la solidité plus ou moins grande du toit ; on a soin de les remblayer en partie, au fur et à mesure de l'avancement des travaux, en employant les fragments de rocher qui sont mêlés au charbon . Les piliers qui résultent de ce système de galeries ont en général 10 a 12 mètres de côté . Lorsqu'on abandonne un champ d'exploitation, soit à cause du manque d'air, soit parce que l'on a rencontré des failles multipliées, on recoupe les piliers par deux galeries ouvertes à angle droit sur le milieu de leurs faces ; ce qui donne le moyen d'enlever à peu près le tiers du charbon mis en réserve . L'intérêt de la conservation des sources et des bâtiments qui sont au-dessus des tie

(t) Il existe un nombre prodigieux de ces galeries, aujourd'hui cornpiétement ruinées . Leurs anciennes ouvertures sont indiquées par des amas de déblais noirs, que l'on voit de tous côtés sur les flancs des collines de Boucqueyran et de Saint-Fons . Rien ne prouve mieux la date reculée du commencement de l'exploitation .