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SUR LES MINES ET LES CARRIÈRES .
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hauts-fourneaux distincts des précédents . Après de nombreuses vicissitudes et de longs chômages, ces deux établissements ont fini par triompher des difficultés qui entravaient leur marche ; aujourd'hui ils sont en pleine activité . On les connaît dans le pays sous les noms d'usine d'en bas et d'usine d'en haut . La première, consistant en deux hauts-fourneaux, est celle qui avait appartenu à M . Gaufridy ; la seconde, située un peu plus haut dans la vallée, au lieu dit Bouvenne, ne renferme également que deux hauts-fourneaux, quoique d'après l'ordonnance d'autorisation il puisse y en avoir quatre . Elle a été augmentée récemment d'une forge complète , composée de fours à puddler et à corroyer, de martinets et de cylindres pour l'étirage, etc . On y fabrique du fer ou de l'acier naturel, suivant les besoins du commerce. Le fer a été trouvé d'excellente qualité. Pour donner une idée des consommations et du produit des hauts-fourneaux, nous citerons les résultats suivants de la marche de l'un d'eux pendant le mois de janvier 1861. Consommations : charbon de bois, 206,100 kilog . ; minerai, 357,580 ; castine, 51,028 ; argile, 20,995 ; scories de forge, 6,870 . Le produit en fonte a été de 176,740 kilog ., c'est-àdire de 50 pour 100 du minerai employé, sans y comprendre les scories de forge . On consomme de 115 à 116 de combustible pour 100 de fonte obtenue . Le charbon, composé moitié de chêne et moitié de hêtre, provient des forêts de la Garde, de Saint-Christol, de Simiane et d'autres lieux environnants . Son prix moyen est de 5 francs les 100 kilog . à Rustrel. Nous avons dit que le minerai de Rustrel n'avait commencé à fixer l'attention des maîtres de forge qu'en 1835, mais il a été connu bien avant . Il est même certain qu'il a été exploité et converti en fer sur les lieux très-anciennement,
