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Malgré la possibilité bien reconnue d'approvisionner la France en fer fondu et fabriqué chez elle , les étrangers lui en apportoient annuellement pour la valeur de ri à 12 millions de livres.
différens usages domestiques en exigent aussi-,
C'est ici lé lien de dire un Éloi: de l'oxide de fer , connu sous le nom doclire, on en trouve en plusieurs endroits de la ilépublique, et on peut en obtenir abondamment des fabriques de sulfates. On assure que les Hollandais achetoient tout ce que produisoit le Berry, et nous le pevendoient à un prix dix fois plus considérable sous le nom de rouge de Prnsse et d'Angleterre , après l'avoir converti par faction du feu .en ochre rouge. Le Cuivr,E, plus malléable que le fer et moins kcileHa s'oxider , :est d'un usage plus ancien et
presque aussi général. Son alliage avec l'étain pren enerr,n4e bronze, avec le zinc celui de laiton. Il paroît possible de varier ces al-
lieges.,suand aux, substances et quand aux wportions, de manière à détruire les dangers .
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qui.,accompagnent l'usage du cuivre en lui con-
servant ses avantages. Ce métal est devenu neessaire au,..maintien des forces navales cause' du doublage des vaisseaux. Il fournit à l'artillerie les armes les plus redoutables. Les.
comme on sait, une assez grande quantité. Il en faloit à la France plus de six millions de livre pesant. Ses mines n'en fournissoient qu'environ la vingtième partie. On en connolt de riches dans les Pyrénées : mais celles de Baigorri , qui, jusqu'en 1770, ont rendu 250 milliers de cuivre par an, ont fini suceessive, ment par n'en plus fournir du tout. :Celles de
Cansia qui pouvoient devenir importantes, n'ont jamais versées dans le commerce :aucun produit; tandis que les espagnols exploitent avec succès des mines de cuivre au revers des mêmes montagnes où celles-ci sont situées. On connoît des filons de.malachite , dans les communes
-d'Issoudun et d'Agen, district de Brive département de la. Corrèze, qui rendent 17 à 23 liv. de cuivre par quintal. Il en exi.qte à Fressin et près de Villefort, département de la Lozère`,
qui ont rendu environ quarante mille livres de cuivre de bonne qualité, mais, qui n'ont plus donné de minérai dans la profondeur.
Le citoyen Sage a rendu un compte favorable d'une mine rouge de cuivre entre-
melée de malachite dans la commune de Saint-Christophe, à deux lieues de Ilodez mais le fion n'a, dit-on.,, que 3 pouces d'épais7
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