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( 70 ) de -naturepyriteuse , difficiles .à extraire et dispendieux à traiter. Ils exigent plusieurs torre-
factions qui consomment beaucoup de combustibles; et pour raffiner ensuite le cuivre noir avec profit, il faut de très - grands fourneaux de reverbère; cependant ces difficultés n'arrêtent point des métallurgistes exercés s'attachoit à faire renaître les exploitations abandonnées et à rechercher les autres mines de ce métal, dont il existe des indices, et .
il ne seroit peut-être pas impossible de subvenir un jour, par nos propres ressources , aux besoin de la République.
Le Promu est beaucoup plus commun en France que le cuivre ; c'est même, après le fer et le zinc , le métal qu'on y trouve le plus abondamment. Il n'y a pas dans la République: une région métallifère .où l'on n'en rencontre des mines abondantes et nombreuses ; mais la phipart ne sont plus exploitées, ou le sont mal. Comme ce métal se- présente souvent à la surface, on s'est contenté, dans beaucoup d'endroits, d'enlever le minéral qu'on pouvoit obtenir presque sans frais, et l'on a détruit des indications offertes par la nature, dont il est fâcheux qu'on n'ait pas su faire un meilleur usage.
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Cette manière d'exploiter, qu'on nomme grapillage , se continue journellement. Elle
ne produit pas de plomb marchand, c'est-àdire , dans son état métallique, mais seulement du sulfure de plomb , ( galène) que les ha.bitans de la campagne vendent aux potiers, sous le nom de vernix ou alquifinix; on sent qu'il est impossible d'évaluer là quantité _de minerai qui résulte de ces petites -extractions. Les mines de plomb exploitées plus régulièrement rendent environ trois millions de livres
pesant de ce métal. Les deux tiers proviennent des mines de Poullaouen , Châtel.Audren et Pontpean , dans la ci-devant Bre-
tagne; le surplus est fourni par les mines des Vosges , des Cévennes et des Pyrénées. Cette quantité étoit loin de suffire aux besoins de la France. Nous recevions plus de douze millions de livres pesant de ce métal des pays étrangers, particulièrement de l'Allemagne, par le port de Hambourg et de l'Angleterre.
La révolution a restitué. au commerce des parties considérables de plomb , et la consommation en sera moindre qu'auparavant. Il
ne sera plus nécessaire qu'à la guerre, dans quelques arts , tels que la peinture, la faïencerie les essais des mines, les procédé; E iy