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une proportion plus considérable que lors qu'ils étoient neufs. Il est à desirer que ceux qui sont chargés de la vente des biens nationaux fassent attention à cette circonstance. Tout l'argent obtenu annuellement des différentes mines de France, ne paroît pas excéder la valeur d'un demi-million. Les mines
envoyions à l'Autriche. On a soupçonné qu'il en
existoit une mine dans le lieu même où est bâtie la commune-de Montpellier. Un échantillon de mercure vierge dans un tuf calcaire est indiqué dans le catalogue du cabinet de la monnoie comme venant des environs de Gre-
noble. En tirant des pierres d'une carrière à
de plomb de la ci-devant Bretagne, en rendent six à sept cent mille marcs, celles des Vosges six à sept cents ; le produit de celles d'Allemont, les seules qu'on- puisse nommer proprement mines d'argent, a été quelquefois de plus de deux mille marcs , il faut ajouter à cene partie
deux lieues de Bourbonne-les-bnins sur le pen-
mine de Pezai , au département du Mont-Blanc, sur laquelle nous donnerons une notice.
celle de Menildot , département du Calvados, qui a été abandonnée et reprise plusieurs fois : elle semble mériter d'être suivie avec plus de constance, dût-il en coûter quelques avances
doit pas être envisagée comme celle des autres métaux, -elle augmente toujours en raison de
à la nation. Le ZINC est un des métaux les plus abon-
du tableau, le plomb et l'argent extrait de la
Quand à l'or et l'argent importés des pays étrangers en France, cette importation ne
notre industrie et des circonstances qui favorisent notre commerce extérieur ; elle sert même jusqu'à un certain point de mesure à la prospérité nationale ; on l'estimoit précédemmentà quarante ou cinquante millions par an. Le MERCURE et ses préparations nous coi], toient annuellement un demi-million que nous
chant d'une montagne, on trouva, dit-on deux espèces de terres qui rendirent environ un trentième en mercure ; à quinze ou seize
pieds de profondeur on ne trouva plus que de la terre glaise. Mais la seule mine de mercure qui ait été exploitée en France, est
damment répandus dans la nature. Ses usages ne sont pas très-multipliés. Peut-être ne con. noit-on pas tous ceux auxquels il seroit propre. On a proposé de s'en servir pour étamer. Les qualités qu'il communique au cuivre, par son union avec ce métal font penser qu'il seroit propre encore à d'autres alliages. Ou le trouve