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114 ) Appliquons ce même calcul aux expériences sur le soufre et le cuivre. Le calorique spécifique du soufre 'n'est pas rapporté par Crawtord ;' mais comme Magellan l'exprime par
j85, et celui de l'acide vitriolique par 758, et que ce dernier est représenté dans Cra-wford , par le nombre 4290, on' a la proportion 758 -4290 : io35. 183 Ainsi, le soufre Le cuivre
Quand même on supposereit donc, que par la Combinaison de ces deux corps, toute leur . chaleur Spécifique auroit été dégagée, et qu'il n'en sereit pas resté du tout ( supposition évidemment impossible ) ; toute cette chaleur repiésentée par 2146 e ne serait pas même la dix-septième partie du nombre 3,Soi 1 , qui exprime la quantité- de calorique spécifique, dont le dégagement est néceSsaire pour la production de la flamme la pins foible que l'on connoisse ; qui est. celle de l'esprit-de-vin. Or çomment se persuader qu'une quantité de calorique dix-sept fois moindre que ce qu'il en faut peur produire la flamme la plusfoible
.( 115 ) puisse produire une flamme aussi vive que celle qui résulte de la combustion des sulfures métalliques, et qui a lieu , Même dans l'air fixe, dans l'air infiammeble , dans le valide et sous l'eau. Mais nous avons fait une supposition très- exa.L
gérée, en admettant que le )calorique dégagé étoit égal à. la totalité du calorique spécifique contenu dans les deux corps ; puisque, suivant lès expériences de Crawford , là plus grande diminution de capacité n'excède pas le tiers de la capaci. "té que les corps avoient avant leur combinaison. fi faut donc réduire d'un tiers
le nombre 214*, et ne porter le calorique .dégagé qu'à 1451 , tout au plus; nombre qui ne représenteroit que la vingt sixième partie du calorique qui se dégage dans l'inflammation de l'esprit.- de - vin , et , par conséquent , vingt-sixième partie de la plus foible dé toutes
les flammes connues. Creil , regarde aussi connue très-dignes de remarque, deux phénemènes qui ont étè observés dans les expériences des chimistes hollandais : savoir, le dégagement
d'acide sulfureux et d'air hépatique
qui a
lieu, lorsque le mélange de soufre et de cuivre est entièrement entouré de mercure, ou placj dans le vuide. La seule explication qu'on puissti ,en donner, (Les le sysWnie anti-phlogistique
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