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La grande route : ils ont depuis un quart de lieue jusqu'à une grande demie- lieue de tour. On donne à ces', lacs et au u canton où il sont
situés le nom de Feyrto gni veut dire en langue Hongroise, lacs blancs', parce qu'en été ces lacs sont en effet tout blancs, tant par la .131imcheur de lent sable que. par celle de la soude oui s'effleurit à la surface; Ces lacs n'ont peint du 'tout de profondeur naturellement.; maïs ils en ont acquis une d'un
pied et demi à deux pieds et :anémie trois après de longues pluies, par l'effet des fouilles
faites pour en tirer de la terre alcaline et le sel de sende , en Hongrois Sz7 Se. L'aspect de ces lacs, et le témoignage de Pline et de prouvent l'âncienrieté de cette exploitation dont l'effet a plusieurs. autres édriVains.
approfondissant le milieu des lacs , de diminuer leur étendue en. surface 'et d'augmenter celles de leurs bords , qui sont couverts présent de
plantes du genre du Kali; Autrefois on employait ce se" à la teinture et à différons usagés domestiques ainsi que, pour la médecine mais à présent tout ce qu'on en recueille sert à la fçtbrication du savon, par le mélange qu'on entait avec du suif: ce savon est blanc,leger et parfaitement di5seluble , soit 'dans l'eau , soit
( 119 ) dans l'esprit-de-vin; c'est à Debrezen que cette fabrication a le plus d'activ.W. Les savoniers tirent la terre alkaline directement des lacs, à un prix qui varie suivant que l'année est sèche
ou pluvieuse:. Le savon se transporte dans toute la Holigrie , en parallèlipipècles de 6 ,. 3,2 et jusqu'à 25 livres. Ces lacs sont situés dans la plaine qui règne le long de la cliaine de montagnes primitives qui traverse la Hongrie. Les terreins de la basse Hongrie, sont, les uns sabloneux, quoique fertiles , les autres composés d'un mélange d'a,rgille, de terre calcaire et de sable, quia quinze à vingt pieds de profondeur toujours -d'une aussi bonne' qualité, ez qui est entièrement exempt de pierres. L'extrême fertilité de ce pays est connue. E y a fort peu de cantonsoù l'on fasse usage du fumier. En plusieurs endroits on en prépare des mottes à brûler. Le nombre des lacs alcalin. est si grand, qu'il seroit facile de retirer chaque. année cinquante mille quintaux della soude la plus pure, presque sans travail. La plupart descomitats ont trois ou quatre de ces lacs ; celui de Bihar,, et quelques antres, en ont douze
ou quatorze. Ceux qui ne sont pas situés à portée de Debrezen , sont regardés par les habilans comme des espaces inutiles. Ils ainte.,; H iy