Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
(4) la partie supérieure. Autrefois on le soutenoit par des morceaux de foute de fer. - Les chaudières contiennent à - peu - près six cent soixante pieds cubes d'eau salée ou soixante -ireize muids et un tiers. On évapore
assez ordinairement cent cinq muids d'eau salée par cuite.
.
La chaudière est vingt-quatre heures au feu : on consomme pendant ce temps sept cordes et
demie ou vingt-quatre mille livres de bois , tant en chêne et hêtre que sapin.; on retire soixante dix mite livresde sel. On consomme conséquemment douze livres de bois par trente-
cinq livres de sel , ou une livre de bois pour trois livres de sel. On emploie un tiers de bois
de chêne et hère, et deux tiers de sapin. Les forêts qui les fournissent et qui environnent cette commune occupent un espace de vingt - huit mille arpens , dont quatorze mille six; cents en sapins; et le reste en taillis. Là distance des forêts est de sept mille toises. Il faut quarante - deux mille voitures pour charier ce bois à la saline , et vingtquatre mille pour charier celui de la coi-nui-une. Le bois est devenu extrêmement rare et cher. La consommation annuelle du bois
est de onze -mille cinq cents cordes pour
(5) la saline et quatre mille pour la commune. Quelques-unes des chaudières sont simples d'autres sont doubles , c'est à dire , qu'à suite d'une chaudière en est une plus petite qui chauffe avec l'excédent du feu de la plus grande ; ces petites chaudières ont ordinaireMent seize pieds de longueur sur seize pieds de large ; la profondeur est moindre de six pouces. On fait dans ce moment des épreuves sur, des chaudières plus étroites et plus allongées
que celles que l'on emploie. Les nouvelles chaudières ont quarante-six pieds de longueur sur douze pieds de largeur. On comparera la quantité de 'bois employée et la quantité de sel obtenue. Tolites les exPériences qu'on a
faites jusqu'à Présent sont à l'avantage de ces chaudières ; elles emploient plus dé chaleur,
mais il s'en dégage peu 'qui ne soit employée à évaporer de l'eau..
Le fourneau dans lequel on met le feu est situplernent un espace,vide , de toute la longueur et là largeur dela chaudière. On jette le bois an
milieu-de Cet espace. Il n'y a point de grille, , pour alimenter le feu , entre par et la .porte par ,où le bois est jetté. Il y u une quantité considérable de combustible perdu;
A3