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(9 ) teniens de la Réplique française. Ces deux pays ont entr'eux le plus grand rapport pour la situation , le cIifrit , les productions et la nature du terrein. Le cap qui termine la Cornouaille, se nomme Landsend , qui signifie en anglais Finisterre, et dans le département de France qui porte ce nom, un. arrondissement ( celui de Quimper) se nommoit autrefois Cornouailles. Un rapDrochement plus important est celui de la langue. Celle qui s'est conservée aux environs des caps Landsend et Lizzard, diffère
fort peu du bai-breton (1). La Cornouaille, comme la Bretagne, a des ports de commerce et une navigation intéressante ; l'une et l'autre province tirent un grand parti de la pêche des mêmes poissons, notamment de celle des Sardines. Jusque là tout est égal entr'elles ; mais quoique la Bretagne exploite aussi des mines, elle est bien loin de soutenir la comparaison
à cet égard. Les cinq' départemens qui la composent, dont on évalue la population à 2,200,000 ames , n'extraient du sein de la terre, qu'environ 20,000 quintaux de plomb et 6,000 mars d'argent, tandis que la petite
( .93 ) province de Cornouaille, qui a tout au plus / 3o,000 habitans , verse dans le commerce 6o,000 quintaux de cuivre et autant d'étain, produits dont la valeur est douze ou quinze fois plus considérable que tous ceux des mines de Bretegne. Il est difficile de penser qu'une différence aussi prodigieuse soit due tout entière à la nature, qu'au nord de la Manche les schistes
et les granits soient abondons en filons de certains métaux, et que les mêmes terreins les mêmes roches en soient dépourvues en deça de ce bras de mer : il semble plus naturel de croire avec quelques minéralogistes éclairés, que des filons parallèles à ceux que les Anglais exploitent , existent dans cette partie de la République, et qu'on pourra les découvrir en faisant des recherches soutenues et bien dirigées ; nous avons pensé que pour parvenir ce but important, on ne pouvoit réunir trop de connoissances sur la minéralogie de cette 'partie dé l'Angleterre , qui se rapproche le plus de la Bretagne à tous égards.
C'est dans cette intention que nous publions cet 'extrait de l'ouvrage de Pryce, qui offre., d'ailleurs, des faits neufs et curieux ; on peut le
) Hawkins prétend qu'elle n'existe plus que d'ans les 1101.1145 des villages et dans les tenues d'usage parmi les mineurs, nye:7,, (
Journal des mines, en allemand , année 1795.
regarder :au moins comme -un supplément à ce que Jars a donné au- public sur ce même