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fameuse pourpre de Tyr qu'ils possédoient exclusivement. ( p. 70 ). Pline. dit qu'on trouvoit aussi ce métal dans les Gaules et en Lusitanie. Dans le temps qu'un Richard, Comte de Cornouaille , toit roi des Romains , un mineur de cette province étant passé en Allemagne apprit ,
demie. Dans cet état on le nomme étain de lavage ou de ruisseaux' ( stream-tin ). Il se trouve dans le fond des vallées où:il a été évidemment déposé par les eaux. Il v forme des couches qui alternent souven t avec d'antres couches de terre,
d'argile, de gravier etc. C'est ainsi qu'est disposé le terrein dans le marais de Saint-Austel.
dit-on aux Saxons à extraire l'étain de leurs
Au fond de la tourbière de Saint-Blazey à vingt pieds de profondeur on trouVe un banc épais de cinq pieds de cet étain en grains ; il paraît qu'il a été fouillé très-anciennement et même avant
mines. Pry ce observe que l'extraction de l'étain de lavage dégrade de £ terreins précieux dans
que l'on fit usage des instrumens de fer, car
qu'on est obligé d'enlever pour mettre à découvert celle "où se trouve le minerai d'étain. Il se plaint de rus.age où l'on est de jetter ce terreau dé l'ensevelir fertile (huis le lit des rivières , sous. le gravier- provenant des couches infé-
les vallées de. Cornouaille par le peu de soin que l'on prend, de la couche de terre végétale
on y a trouvé différens outils en bois. Les matières qui recouvrent successivement ce balla sont" d'abord une couche de tourbe ensuite
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pour aviver la couleur écarlate, et que c'est peut-être en quoi consistoit tout le secret de là
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rieures: il propose de le mettre en tas avec
précédent , puis une nouvelle couche de terre limoneuse et enfin du gravier à la surface. Ces mines dont le 'travail est si facile ont du être les premières eq)loitées. Elle fourniSsoient probablement l'étain que les Phéniciens ven oient chercher aux isles Cassiterides , qui paroissent être les Sorlingues. Pry ce pense que ces peuples ont pu avoir connoissance da l'usage de l'étain
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un banc de gravier qui contient encore de l'étain quoique moins abondamment que le
soin, et.de;le répandre après l'extraction du mi-
nérai, ,sue terrain qu'on auroit soin d'éga-. liser et d'applanir. Ces &gradations , ,
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ont fait peut étre. plus de tort au pays que tout l'étain qu'on a retiré de ces sortes de fouilles ne lui a rapporté. Jars croit que ces dépôts .
d'étain ne sont autre chose que les deblais des anciennes mines ; tandis que Pryce les at-
tribue à la destruction de certains rochers
fort tendres qui contiennent fréquemment du