Journal des Mines (1794-95, volume 1) [Image 210]

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â l'état piteux, il augmente le vent, afin de la refondre et de l'affiner. Beconnoit-il contraire que .1a fonte ne peut s'épaissir et

tires de charbon et de laitiers, et.fon pousse à la fusion. Les aidés alors se retirent et vont se repo-

ser. Le maître forgeron reste seul, et son

qu'elle reste trop longTtemps fluide , il diminue

en teins l'oeil sur le feu , à Changer les te-

einiptienze opération. Lorsque la fonte est devenue pâteuse et qu'elle est preSque con-

le vent et l'activité du feu.

travail pendant la fusion de la gueuse ( qui dure environ g, atre heures) se borne à ,jette y de tems 1

nailles qui soutiennent les morceaux de gueuse,

vertie en acier, le forgeron en soulève mi masseau qu'il place au vent de la tuyère et au milieu du laitier ; Ce masseau qui con-

à sonder le bain avec un ringard, et à ajouter sur le foyer quelque peu de laitier et de charbon. .

Quatrième opération. La fusion de la gueuse étant achevée, les aides reviennent au travail. Ils prennent les :barres qu'ils ont étirées (dans la deuxième opération ) les placent sur le feu, les chauffent et les coupent à la tranche en carreaux de quatre pouces de longueur, qu'ils trempent sur le champ dans l'eau froide pour donner du grain à l'acier.

Pendant ce, travail qui dure huit à neuf heures', la fonte recouverte d'un.bain de laitiers épais de cinq àsix pouces , n'est point touche par le vent des soufflets.lee charbon qu'elle contient .ne peut donc -se brûler , et la combinaison du charbon avec le fer est fa cuitée par le haut degré de chaleur que l'on,

entretient dans le foyer., Le forgeron a soin de tenir les laitiers tou, jours clairs et fluides. S'appercoit-il .s'épaississent et pourroient iefroidir la fonte il met sur le feu un .morceau de quartz ,. et bientôt l'es laitiers reprennent leur prerniere fluidité. 'Voit-il que la fonte passe trop vîtiâ

tient encore quelques 'parties mal réduites achève de s'affiner ,, mais il ne reste .que peu de temps dans cette position, car il finiroit par se convertir en fer. Sixième opération. Le forgeron le sort bien-

tôt du feu; 'un aide le saisit avec des tenailles et le tourne en tout sens ,Htandis qu'un autre le refoule avec une masse pour le rassem'bler. On porte ce masseau sous le 'martinet, on le cingle et on le forge en forme de parallélipipède ou cube allongé , qu'on présente aux coups du marteau sur chacune de Ses six faces.

On continue à, lever et forger de méme d'autre S masseaux,, ce qui dure six à Sept heures : le nombre des masseaux est ordinairement de vingt àivingt-un , lesquels produi-

sent en acier les a ou 5

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environ, et en fer les

de la fonte qu'on a employée. La consom-

mation de charbon s'élève it 3 livres au_ plus par livre d'acier.

ou quatre