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( 21 ) Dans toutes trois, un bain de laitier re-':1 couvre la matière fondue et la défend du contact de l'air. Dans la méthode du département de l'Isère et dans celle de Carinthie,
la tuyère se dirige horizontalement et le vent ne peut frapper que les charbons.
Dans celle du département de la Nièvre
(défectueuse en d'autres points), la conversion de. la gueuse en fonte mazée, 'parait avoir un avantage de plus que les feuillets de Carinthie. Dans ceux-ci la fonte n'a acquis que de la fusibilité, au lieu. que la fonte mazée a éprouvé un: commencement. d'aeinage.
En Carinthie, on fait subir deux fusions à la fonte. Dans la seconde, l'acier s'affine et devient plus homogène.
Dans les trois méthodes, la division des barres.
en carreaux fort courts que l'on trempe, permet de faire le triage du bon acier et de l'acier ferreux, de l'acier dur et de l'acier mou ; et
l'étirage des carreaux en barreaux de petit échantillon
,
rend leur qualité plus uni.7,
forme. En
enfin, les trousses compoCarinthie' sées de quinze barreaux, dont les extrêmes sont d'acier mou et. les intermédiaires d'acier dur , étant forgées et corroyées avec soin , donnent un acier excellent et superfin.
Pour rendre plus sensibles les rapports et les différences des trois méthodes, nous les avons rapprochées dans les trois première,' colonnes du troisième tableau. B 3,