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( '5o ) bouchant aussi lierméticrement qu'il est pos, sible par plusieurs moyens connus, qu'il est inutile de rapporter ici. Ainsi ce que nous exposerons par la suite ne sera applicable qu'aux travaux assez vastes pour faire regarder comme infiniment difficile l'absence de l'air. .
ARTICLE PREMIER. noyau du et que l'épaisseur de la veine de houille ne
P" une soit que de quelques pieds, l'on fera Une tranchée ou galerie 'circulaire autour du feu,
couchée.
.
à une distance telle qu'on n'ait rien à 'craindre de ses effets, et qu'on ait le temps de le cerner entièrement ; mais il ne suffit pas de &cou-
vrir le toit et le mur', il faut les pénétrer assez profondément pour être assuré qu'on a traversé toutes les substances susceptibles de brûler.
ART. IL
Si la portion erribràsée fait partie d'un masse
considérable de houille, l'opération sera d'une exécution bien difficile; car, comment cerner
le noyau de feu, sur-tout s'il a une certaine étendue ? Cependant, il ne faut pas encore désespérer d'en venir bout. Dans ce cas, Bouclier nous_pensons qu'on doit d'abord boucher par
les lsues de la des.- inuraillemens adossés à des couches de ruine ; et en' tou, foyer battue, mêlée de sable , pour éviter .de de l'incendie les gerçures , toutes les voies de. la mine , .
d'une eitcon- plus ..près Yallation.
c'est-à-dire, de se reculer assez loin de lui pour -avoir le temps de l'entourer d'excavations qu'on
remplira . à fur et mesure par des roches incombustibles, adossées à une circonvallation de terre battue, de quelques pieds d'épaisseur. La largeur de l'excavation sera au moins .de huit à dix pieds.
ART. I I I.
Si la partie embràsée n'est point étendue,
I°. Cerner le
( 'Ot
- sera ensuite prudent de lui faire sa part,
.
.
qu'il sera possible du feu, afin de ralentir son cours.
Dans le cas où la circonvallation dont. on il n'y 30. Retenir vient de parler ne pourroit aVoir lieu le feu que eu conduire de
a eu ère d'autre moyen d'éteindre nune da"' poui la parTeau des sources de' l'intérieur de la mine , re.au
'qu'on laisseroit renionter dans les travaux, sulene,ex. ou qu'on y feroit parvenir d'une manière quelcenque ; niais danse ce cas il- faut examiner s'il n'y auroit Pas neo'yeh de ne submerger qu'une partie des 'ouvrages , en y retenant les dans eaux par de fortes digues construites l'aide de les galeries de communication, pratiquée en suivant la méthode picotage Flandres. 'Ce picotage seroit fait avec de Wesfortes pièces de bois, flanqué des deux côtés d'un fort bâtis de terre glaise soutenue en dehors par une maçonnerie , afin de mieux résiss. ter à la pression des eaux.
ART. IV. Si l'incendie provenoit de l'efflorescence ou ,ele la décomposition de pyrites martiales ,
.que l'on reconnut
eire
Précautions
en. 'grande quantité, à Prendu
il seroit imprudent de retirer les eaux qu'on